INTRODUCTION
Ce “Guide aux services pour les citoyens étrangers”
naît de l’expérience de rencontre, coordination, échange d’informations
et d’instruments parmi les différentes institutions et associations du
territoire qui travaillent souvent en contact avec les étrangers, selon des
modalités différentes et chacune dans son secteur de compétence. La présence d’étrangers dans le territoire de
Frosinone et leur rapport avec les institutions crée une série d’exigences
et de demandes diverses: d’une part il y a la nécessité de résoudre de
façon rapide et efficace tous les problèmes de vie quotidienne des étrangers
en Italie, de l’autre il faut être toujours au courant, s’organiser et
collaborer pour garantir les services demandés et la “bonne marche”
de l’administration d’appartenance. La rencontre entre institutions et associations a été
organisée sur l’initiative du Département 3D - Unité opérationelle
extracomunitaires et minorités ethniques - de l’ASL de Frosinone, à exécution
de la circulaire n. 49 du 8 septembre 1997 de la Région Latium, qui prévoit
l’assistance sanitaire même aux étrangers sans un permis de séjour régulier,
encourage la collaboration des institutions avec les associations et la réalisation
de coordinations d’institutions. A partir de là naissent les protocoles
de l’accord stipulé entre l’ASL de Frosinone, le Département 3D et la
Caritas de Alatri, l’Anolf-Cisl, l’Association Islamique Ettuba et Oltre
l’Occidente, en qualité d’associations engagées localement pour
sauvegarder les droits des immigrés. A la coordination associations-institutions
participent le Département maternel Infantile et le Département Santé
Mentale de l’ASL de Frosinone, le Rectorat, la Questura (Bureau
pour les Etrangers), la Préfecture, le Bureau des Services Sociaux
de la Mairie de Frosinone, l’Administration Provinciale, le Service Social
Adultes du Ministère de la Justice, la Direction Départementale du Travail,
la Caritas de Alatri et Anagni, l’Anolf-Cisl, l’Association Ettuba, l’Association
Oltre l’Occidente. Tous ces organismes sont coordonnés par l’assistante
sociale responsable de l’Unité opérationelle extracomunitaires et
minorités ethniques du Département 3D de l’ASL de Frosinone. De la rencontre de ces organismes il est apparu avant
tout une exigence d’ information et de formation des opérateurs
des services, ainsi qu’ une exigence de collaboration visant à
fournir des services efficaces. C’est dans ce but qu’on a donc projeté
un guide d’information, soutenu d’un guichet d’informations et de
services (le centre de consultation multiethnique)
qui sera ouvert dans les établissements de l’ASL de Frosinone, via
Armando Fabi, où les étrangers pourront s’adresser pour demander des
informations concernant d’abord la santé
et la sauvegarde en général de leurs droits.
D’après le Dossier ’98 de la Caritas de Rome, à
Frosinone et dans sa province il y a 5153 étrangers, c’est à dire
l’1,05% de la population locale, qui sont pour la plupart albanais et
maroquains. Une présence si limitée sur le territoire trace une
situation de possible et avantageuse intégration entre les communautés,
loin de toutes les clameurs et urgences auxquelles les media nous ont habitué.
Ces éléments permettent donc l’emploi de tous les moyens prévus par la
loi 40/98 : les cours d’italien pour les étrangers et ceux des
langues maternelles des pays d’origine,
l’échange multiculturel, la
protection des mineurs étrangers et la
promotion de toutes ces initiatives qui peuvent réaliser ces potentialités
dérivant de la rencontre de plusieurs cultures. A côté de ses instruments, la coordination entre
associations et institutions propose aussi la réalisation de moyens de
participation pour les étrangers à la vie démocratique: le conseiller
municipal adjoint, prévu par les lois régionales et déjà présent dans
d’autres Communes d’Italie, les facilités de rencontre entre les
gens de pays différents, à travers la personne du médiateur culturel,
l’emploi des moyens prévus par la loi 40/1998, tels que les cours
d’italien pour mineurs et adultes étrangers, les cours de langue étrangère
dans les écoles pour que les mineurs ne perdent pas leur mémoire
personnelle et le lien avec leurs origines, et toute autre initiative utile
pour transformer “l’urgence immigration” dans une réalité positive
riche de possibilités. I L’ENTREE
EN ITALIE
DOCUMENTS NECESSAIRES A leur arrivée en Italie, les citoyens
extra-communautaires doivent avoir les pièces suivantes : un passeport valable, non expiré, délivré dans le
Pays d’origine, ou une attestation d’identité délivrée par les
autorités consulaires italiennes dans le Pays d’appartenance; un visa d’entrée pour les Pays désirés ; Le visa d’entrée est délivré par les autorités diplomatiques consulaires italiennes dans le pays d’origine ou de provenance. Ces visas correspondent à ceux délivrés par les Ambassade d’autres pays, mais seulement pour les séjours inférieurs à 3 mois. Au moment de la délivrance du visa d’entrée ou de transit, l’étranger reçoit une communication écrite dans une langue qu’il comprend, illustrant les droits et les devoirs relatifs à son entrée et à son séjour en Italie. En cas de refus du visa d’entrée ou de nouvelle entrée, les autorités doivent communiquer cette mesure, par écrit et en la motivant, au citoyen extra-communautaire. On peut entrer en Italie avec un visa pour un séjour de courte durée (jusqu’à 90 jours), ou avec un visa pour un séjour de longue durée, qui comporte la délivrance du permis de séjour avec la même motivation indiquée dans le visa. On distingue les visas d’entrée pour ceux qui veulent rester en Italie, et les visas de transit, de courte durée, pour traverser l’Italie et continuer le voyage dans d’autres Pays. les documents relatifs aux motifs du séjour ; les documents relatifs aux moyens de subsistance
(argent et logement) dont ils disposent pour vivre en Italie durant la période
envisagée et - à l’exception des visas pour des raisons de travail -
pour assurer leur retour dans le Pays d’origine. N.B. Tous
les documents provenant de Pays étrangers et utilisés en Italie doivent être
traduits en italien par un interprète inscrit au Tribunal. La traduction
doit être légalisée en Pretura (Tribunal de première instance), en présence
d’un greffier ou d’un autre officier ministériel. CONTRÔLES A LA FRONTIERE L’entrée légale en Italie est permise seulement
à travers les passages de frontière existants. Ne peut entrer en Italie et sera donc refoulé à la
frontière toute personne ayant déjà été expulsée précédemment (à
moins que la période d’interdiction soit déjà passée et que cette
personne n’ait obtenu une autorisation spéciale) ou signalée comme étant
une personne dangeureuse pour la sécurité de l’Etat, même d’après
les conventions internationales. LA PREVISION DES FLUX MIGRATOIRES Chaque année, par décret du Président du Conseil
des Ministres, on établit un maximum de
citoyens extra-communautaires qui peuvent être admis dans le Pays pour
exercer un travail salarié - même saisonnier - ou indépendant. Tous les
visas d’entrée pour des raisons de travail sont délivrés dans la limite
du nombre prévu. En cas de non-publication des décrets de
programmation annuelle, la détermination de ce nombre est réglementée
conformément aux décrets des années précédentes. Pour cette année le
document de programmation prévoit
la délivrance du permis de séjour pour des raisons de travail dépendant
ou indépendant (même saisonnier) à un maximum de 38.000 personnes (y
compris les étrangers déjà présents en Italie).
QU’EST-CE QUE C’EST Le permis de séjour est le document qui atteste la
possibilité pour le citoyen extra-communautaire de rester en Italie ;
il doit toujours indiquer les motifs et la durée du séjour. Il peut être délivré pour : des raisons de tourisme ; des raisons de travail dépendant ou indépendant, à
durée déterminée ou indéterminée ; des raisons de santé (traitement dans des structures
sanitaires italiennes publiques ou conventionnées) ; l’exercice des fonctions de ministre de la culture
(qui sera réglementé par les normes d’exécution) des raisons d’études ; regroupement familial. LA DUREE La durée du permis de séjour est généralement équivalente
à celle du visa d’entrée et, sauf cas particuliers, elle peut être : de 3 mois - pour des raisons de tourisme, affaires,
visites ; de 6 mois - pour des raisons de travail saisonnier ; de 1 an - pour des raisons d’études ; de 2 ans - pour des raisons de travail dépendant ou
indépendant, ou de regroupement familial. COMMENT L’OBTENIR Quand il doit être demandé La délivrance du permis de séjour doit être demandée
dans les 8 jours feriés suivant l’entrée en Italie à la Questura de la
province où se trouve le citoyen étranger (voir ch. VII). Suite à la demande, la Questura délivre un reçu attestant
que l’étranger est dans l’attente de recevoir un permis de séjour. Si
l’étranger ne déclare pas sa présence en Italie et ne demande pas le
permis de séjour dans les 8 jours à
dater de son entrée, il est puni d’une amende qui va de £ 200.000 à £
500.000 ; s’il ne déclare pas sa présence en Italie dans les 60
jours à dater de son entrée, il peut être expulsé (voir
ch.VII). Documents nécessaires Pour obtenir le permis de séjour, il faut présenter
une demande par écrit sur papier timbré de £ 20.000 à la Questura en
fournissant : trois photos format carte d’identité ; une photocopie du passeport ou d’autres pièces équivalentes ; la documentation attestant les raisons du séjour
(par exemple le contrat de travail, etc.). C’est la Questura qui doit informer le requérant
sur d’autres possibles conditions requises pour obtenir le permis de séjour. Informations utiles Le permis de séjour doit être délivré, renouvelé
ou converti par la Questura dans les 20 jours à dater de sa demande. Si le permis de séjour est refusé, révoqué ou non
converti pour l’absence des qualités requises, le citoyen
extra-communautaire peut être expulsé. Contre ces mesures (révocation du
permis de séjour, non-renouvellement ou délivrance), on peut faire appel
au Tribunal Administratif Régional (TAR). Le permis de séjour d’emploi salarié peut être
utilisé aussi pour un emploi indépendant. Le permis de séjour pour des raisons de famille,
d’emploi salarié ou indépendant, peut être converti en permis de séjour
pour des raisons de travail, toujours dans le cadre du nombre établi chaque
année par le Ministère de l’Intérieur. Le citoyen extra-communautaire qui ne présente pas
son permis de séjour aux autorités est puni d’une amende allant jusqu’à
£ 800.000. LE RENOUVELLEMENT Le renouvellement du permis de séjour doit être
demandé à la Questura de la province ou on vit au moins 30 jours avant son
expiration et il peut être renouvelé pour une durée non supérieure au
double de la précédente. PERMIS DE SEJOURS PARTICULIERS X Permis de séjour pour des raisons de famille Ce permis est remis : à l’étranger qui arrive en Italie pour
regroupement familial (voir Le regroupement familial) aux étrangers séjournant en Italie qui se sont mariés
avec un italien/ne ou un autre citoyen de l’Union Européenne ; à l’un des parents étrangers, même naturels, de
mineur italien.
X Permis de séjour pour des raisons de protection sociale Au cas où un étranger ou une étrangère se
trouvent dans une situation de violence,
de grand danger ou d’exploitation, d’après une enquête ou
d’autres opérations de police, le
Questore (fonctionnaire ayant la charge correspondant à celle du préfet de
police), même sur proposition du Procurateur de la République, peut délivrer
un permis de séjour spécial pour permettre à l’intéressé de se
soustraire à la violence et de participer à un programme d’assistance et
d’intégration sociale, dont les modalités de prestation sont communiquées
au Maire de la commune intéressée. Ce permis peut être délivré aussi à
un citoyen extra-communautaire qui vient d’être relâché après avoir
purgé une peine de détention pour des crimes commis pendant sa minorité
et qui a participé concrètement à un programme d’assistance et d’intégration
sociale. Ce permis a une durée de 6 mois et peut être
renouvelé pour un an, ou pour le temps nécessaire aux motivations
judiciaires susdites et il permet l’inscription au Service Sanitaire
National et aux listes pour l’emploi. Ce permis peut être converti en permis de séjour
pour des raisons d’études si il y a les conditions nécessaires requises.
QU’EST-CE QUE C’EST La prestation de garantie permet aux citoyens
italiens ou aux étrangers régulièrement présents en Italie, d’appeler
nominativement une personne qui réside hors d’Italie, pour la faire
entrer dans notre Pays. La prestation de garantie peut être remise pour
deux étrangers au maximum, chaque année. Le permis de séjour délivré
sur prestation de garantie a la durée d’un an. QUI PEUT LA FOURNIR La prestation de garantie
peut être fournie par : un citoyen italien ou étranger
qui présente, dans les 60 jours à dater de la publication des décrets sur
les flux d’entrée, une demande nominative à la Questura de la province
de résidence, qui délivre une autorisation spéciale. Le requérant doit
prouver de pouvoir assurer à l’étranger un logement, la nourriture et
l’assistance sanitaire. L’autorisation de la Questura doit être utilisée par l’étranger
dans six mois ; les régions, les
organismes locaux, les associations professionnelles, les syndicats, les
associations de service volontaire opérant
dans le secteur de l’immigration depuis au moins 3 ans et capables de
fournir les éléments cités plus haut.
QU’EST-CE QUE C’EST La carte de séjour a une
durée illimitée. L’immigré ayant une carte de séjour peut : entrer dans le territoire
de l’Etat sans visa ; exercer en Italie toute
activité légale ; participer
à la vie publique locale et avoir accès aux services et aux
prestations fournis par la administration publique, sauf dispositions différentes. QUI Y A DROIT Peut avoir la carte de séjour
le citoyen extracommunautaire : séjournant reguliérement
en Italie depuis au moins 5 ans ; qui possède un permis de
séjour pour des raisons telles à prévoir un nombre indéterminé de
renouvellements ; qui prouve d’avoir un
revenu suffisant pour son entretien et celui de sa famille ; conjoint, fils mineur ou
l’un des parents vivant avec un citoyen italien ou d’un Etat de
l’Union Européenne. La carte de séjour ne
peut pas etre délivrée - et le cas échéant elle peut etre révoquée -
en cas de condamnation pour des crimes graves. Contre le refus de délivrance
et contre la révocation de la carte de séjour, on peut faire appel au
Tribunal Administratif Régional (TAR).
LES RAISONS L’étranger peut etre
expulsé de l’Italie dans les cas suivants : s’il a enfreint les
lois italiennes en matière d’entrée et de séjour ou s’il a fait de
fausses déclarations sur son identité personnelle ; s’il a enfreint les règles
douanières et fiscales ; s’il a été condamné
pour de graves actes criminels (attentat et insurrection armée contre
l’Etat, dévastation et pillage, incendie, exploitation de
main-d’oeuvre, exploitation de la prostitution, vol qualifié, agression,
viol, fabrication et détention illégale d’armes, trafic de drogue,
association mafieuse) ; s’il a mis en danger la
sûreté de l’Etat et l’ordre public. COMMENT SE PASSE Il y a deux types
d’expulsion : La première est décidée
par le Préfet et est executée par décret motivé de la Questura de la
province de résidence. Dans ce cas le citoyen étranger doit laisser le
Pays dans un délai de 15 jours ou se présenter à la Questura pour etre
reconduit à la frontière, toujours dans le délai de 15 jours. La deuxième se vérifie
pour des raisons d’ordre public et de sûreté de l’Etat, ou si l’étranger,
déjà expulsé, n’a pas laissé le Pays, ou est retourné illégalement
dans le territoire national. Cette expulsion est décrétée directement par
le Ministre de l’Intérieur, qui en informe le Président du Conseil des
Ministres et le Ministre des Affaires Etrangères et
a une action immédiate. L’étranger expulsé
est renvoyé dans son Pays d’origine ou, en cas d’impossibilité, dans
son Pays de provenance. Dans l’attente que l’expulsion soit executée,
l’étranger sera logé en “centres de rassemblement” qui seront
organisés dans différentes localités italiennes et d’où on ne pourra
pas s’éloigner. L’étranger expulsé ne peut pas rentrer
dans le territoire de l’Etat sans une spéciale autorisation du Ministère
de l’Intérieur ; en cas de transgression, il est puni avec une
arrestation de 2 à 6 mois et il est accompagné immédiatement à la frontière
pour etre expulsé de nouveau. LES RECOURS Si l’étranger est
expulsé par décret du Préfet pour entrée et séjour illégaux dans
l’Etat, il peut recourir au juge de première instance du lieu de résidence
ou de domicile dans les 5 jours suivant
la notification de la mesure. Le terme est de 30 jours lorsque
l’expulsion est executée avec accompagnement immédiat à la frontière. Si l’étranger est
expulsé pour des raisons d’ordre public ou de sûreté de l’Etat, par décret
du Ministre de l’Intérieur, il peut faire recours dans 15 jours devant le
Tribunal Administratif Régional. Si l’étranger est
expulsé car il a été condamné pour de graves actes criminels, il ne peut
pas introduire un recours contre le décret d’expulsion, mais il peut
attaquer le jugement de condamnation. Pour la présentation du
recours, l’étranger n’ayant pas les moyens, peut se servir de
l’assistance d’un défenseur aux frais de l’Etat, pourvu qu’il y ait
les conditions prévues par la loi (voir ch.VII). Ce recours peut aussi être
signé par l’intéressé lui-même ou bien, en cas d’expulsion avec accompagnement immédiat
à la frontière, par l’Ambassade ou le Consulat de son Pays. QUI NE PEUT PAS ETRE EXPULSE Ne peut être
expulsé : l’étranger qui dans
l’Etat de destination pourrait faire objet de persécution pour des
raisons de race, de sexe, de langue, de religion, d’opinions politiques,
de nationalité, ou qui puisse risquer d’être envoyé dans un autre Etat où il n’est pas protégé
contre la persécution ; l’étranger vivant avec
de proches parents (jusqu’au quatrième degré de parenté) ou le conjoint
de nationalité italienne ; l’étrangère qui
attend un enfant ou qui se trouve dans les premiers six mois après la
naissance de son enfant ; l’étranger qui a moins
de 18 ans, sauf le droit à suivre l’un des parents expulsés ou la
personne à laquelle il a été confié.
QUI Y A DROIT L’étranger avec un régulier
permis de séjour peut demander le regroupement avec sa famille au cas où
il s’agisse: d’un conjoint qui ne
soit pas separé legalement ; d’enfants mineurs, même
du conjoint ou nés en dehors du mariage (à condition que l’autre parent
soit d’accord) ; de fils adoptés ou confiés ; de parents à charge ; de membres de la famille
jusqu’au 3e degré de parenté, inhabiles d’après la loi italienne. Pour obtenir le
regroupement, l’étranger présent en Italie doit prouver : la disponibilité d’un
logement ; la disponibilité d’un
revenu annuel, dérivant de sources licites, non inférieur à ce qui est prévu
par la loi. Cette somme augmente en proportion du nombre des personnes
qu’on veut appeler en Italie. Il est permis l’entrée
pour regroupement du parent naturel du fils mineur séjournant en Italie,
qui prouve, dans l’année de son entrée en Italie, sa disponibilité économique
et de logement dont on a fait mention plus haut. COMMENT ON L’OBTIENT Documents nécessaires La demande
d’autorisation au regroupement familial doit être presentée à la Questura du lieu où on vit, lorsque
la famille se trouve encore à l’étranger. A cette demande il faut
joindre : la photocopie du permis
de séjour ; le certificat de résidence
en papier libre plus une photocopie ; la déclaration de
l’employeur attestant que le rapport de travail est continu,
l’indication du salaire moyen mensuel et les trois derniers bulletins de
paye. Tous ces documents doivent être en copie originale et en photocopie ; deux photocopies de la pièce
d’identité de l’employeur ; le permis de travail délivré
par le Bureau Provincial du Travail (en copie originale plus deux
photocopies) ; la photocopie du
formulaire 101 de déclaration des impôts ou, s’il s’agit d’un
travailleur indépendant, l’attestation de l’inscription au registre des
commerçants et la photocopie du formulaire 740 de déclaration des impots; le bail régulièrement
enregistré ou l’acte de propriété du logement où on réside ; deux photocopies du
passeport d’un ou plusieurs membres de la famille dont on demande le
regroupement ; si la demande concerne le
conjoint, il faut présenter l’acte de mariage. Informations utiles La procédure
d’autorisation au regroupement familial dure environ 3 mois. Si la
Questura délivre le permis au regroupement, l’étranger peut obtenir le
visa d’entrée pour sa famille par l’Ambassade ou le Consulat italien.
Ce visa doit etre utilisé dans les six mois suivant la date de délivrance. Si la Questura ne délivre
pas le permis au regroupement familial, l’étranger peut présenter un
recours au Juge de première instance du lieu de résidence. Le juge, après
avoir écouté l’intéressé, décrète ses dispositions. Le décret du
juge qui accepte le recours peut disposer la délivrance du visa, même en l’absence de
l’autorisation. Tous les actes de cette
procédure sont exempts d’impôts de timbre et d’enregistrement.
QUI Y A DROIT La Constitution Italienne
garantit à l’étranger le droit d’asile au cas où il ne jouisse pas
dans son Pays des libertés démocratiques (liberté de pensée, de
religion, d’opinion, de mouvement, d’expression). Il y a des empêchements
à la reconnaissance du droit d’asile si : on a déjà été reconnu
comme réfugié dans un autre pays ; on provient d’un pays
qui a accepté la Convention de Genève et où on a séjourné au moins pour
une période supérieure à un an ; on a commis un crime
contre la paix ou l’humanité, un crime de guerre ou un grave acte
criminel dans le Pays d’accueuil. La condition essentielle
pour que l’étranger puisse effectivement jouir du droit d’asile est
l’entrée dans le territoire de la République Italienne. La police de
frontière ne peut pas empêcher aux réfugiés l’entrée en Italie, même s’ils n’ont pas les
documents nécessaires. COMMENT ON L’OBTIENT Documents nécessaires La demande de
reconnaissance de la condition de réfugié doit être effectuée dans les 8 jours
suivant l’entrée en Italie directement à la police frontalière, qui
s’occupera de la transmettre à la Questura plus proche, ou à la Questura
de la province où on entend résider. A la demande il faut
joindre : une déclaration pour
expliquer les raisons de la demande d’asile ; un imprimé rempli 3 photos format carte
d’identité. Procédure pour la reconnaissance du droit d’asile La Questura compétente
pour son territoire doit envoyer la demande dans les 7 jours suivant la présentation
de la requête à la Commission Centrale pour la Reconnaissance du
Statut de Réfugiés, qui convoquera à Rome l’étranger requérant pour
une audition personnelle. Entre-temps la Questura délivre un permis de séjour
avec la mention “dans l’attente d’asile politique”, valable deux
mois et automatiquement renouvelable jusqu’à la notification de la décision
de la Commission. Le passeport national de
l’étranger est retiré par la Questura, qui se préoccupe de
photographier l’étranger, de prendre ses empreintes digitales et de délivrer
une photocopie du passeport avec la mention “asile politique”. Pour les requérants dans
l’indigence il est prévu un subside de première assistance de £ 25.000
par jour pour 45 jours ; la demande pour ce subside doit être
effectuée nécessairement avec la demande d’asile politique. Dans les 15 jours suivant
l’audition, la Commission se prononce sur la demande ; la mesure
motivée est envoyée à la Questura de compétence, qui s’occupe de la
notifier à l’intéressé. Si la demande d’asile
est acceptée par la Commission, l’étranger est reconnu réfugié
politique et il reçoit une attestation spéciale. Celle-ci est nécessaire
pour obtenir les documents administratifs (permis de séjour et certificats
de l’état civil) et pour bénéficier de plusieurs droits (regroupement
familial, acquisition de la nationalité en peu de temps). Informations utiles La disposition de refus
du droit d’asile peut être contestée par légitimité ou par mérite dans les 30
jours suivant la notification devant le Tribunal Administratif Régional
(TAR). Pour ce recours il est necéssaire l’assistance d’un avocat (voir
ch. VII). Le requérant qui voit
repoussée sa demande de reconnaissance ou le recours au TAR, doit laisser
le territoire italien, à moins qu’il n’ait d’autre titre de séjour ;
la disposition de refus en effet est généralement notifiée avec une
invitation à laisser le pays ou un décret d’expulsion. L’étranger qui
désire donc faire un recours contre la disposition de refus du droit
d’asile, doit contester en même
temps le décret d’expulsion. Pendant la procédure de
reconnaissance du droit d’asile, l’étranger ne peut pas être
puni pour entrée illégale dans le territoire italien et il ne peut pas être
expulsé sinon pour des motifs exceptionnels de sûreté nationale ou
d’ordre public. II LE SEJOUR EN ITALIE
COMMENT ON L’ACQUIERT X
La nationalité
italienne s’acquiert de droit : par naissance : fils
de père ou mère citoyens italiens ; fils - nés en Italie - de
parents inconnus ou apatrides ; par adoption : les
mineurs étrangers adoptés par des italiens acquièrent la nationalité ; par mariage : le
conjoint étranger de citoyen italien résidant légalement depuis au moins
six mois dans le territoire italien, ou passés trois ans de son mariage,
devient citoyen italien ; En outre l’étranger -
dont le père ou la mère ou un de ses ascendants en ligne droite de second
degré de parenté sont citoyens italiens - acquiert la nationalité
italienne : s’il fait son service
militaire pour l’Etat et déclare de vouloir acquérir la nationalité
italienne ; s’il assume un emploi
public dans l’Etat et déclare de vouloir acquérir la nationalité
italienne ; si, à l’âge de la
majorité, il réside légalement en Italie depuis au moins deux ans et déclare
vouloir acquérir la nationalité italienne ; L’étranger né en
Italie, qui y réside légalement depuis au moins deux ans, sans
interruptions, jusqu’à la majorité, devient citoyen italien s’il
manifeste la volonté de le devenir dans à sa majorité. X
La nationalité par
concession (ou naturalisation) peut être
demandée par l’étranger extra-communautaire si : il réside regulièrement
en Italie depuis dix ans ; il a toujours appliqué
les normes sur le séjour ; il a un domicile effectif
et habituel. N.B. : La loi italienne permet la double ou plurale nationalité, sans
demander la renonciation à la nationalité originaire. 1
Documents nécessaires Pour obtenir la
nationalité italienne, il faut présenter une demande à la Préfecture de
la province où on réside. Les documents requis sont
très nombreux et comprennent en général : l’acte de naissance
complet ; l’attestation spécifiant
la situation de famille ; l’extrait du casier
judiciaire du Pays d’origine ; l’extrait du casier
judiciaire italien et celui des charges pendantes ; une copie authentifiée
du passeport et du permis de séjour ; les déclarations des
revenus relatives aux années de séjour en Italie. Procédure Après avoir reçu la
demande de l’étranger, la Préfecture l’envoie au Ministère de l’Intérieur ; la Questura ouvre une
enquête sur la régularité de la condition juridique de l’étranger ; le Ministère de l’Intérieur
décide sur la concession de la nationalité, après avoir écouté l’avis
du Conseil d’Etat ; le Chef de l’Etat
promulgue le décret de concession ; l’Officier d’Etat
Civil reçoit le serment de fidélité à la République italienne. QUI NE PEUT PAS OBTENIR LA NATIONALITE ITALIENNE On ne peut pas devenir
citoyens italiens : si on a été condamné
pour les crimes exposés dans les chapitres I, II, III du code pénal ; pour des raisons
relatives à la sûreté de la République.
QU’EST-CE QUE C’EST Quand on s’est établi
dans une Commune avec un régulier permis de séjour, il est nécessaire de
communiquer son adresse au Bureau de l’état civil de la Commune où on réside. A QUOI SERT- ELLE La résidence
permet aux citoyens étrangers de s’inscrire au service Sanitaire
National, d’avoir accès aux services des ASL, d’obtenir la légalisation
du permis de conduire, de s’inscrire à l’agence pour l’emploi et
d’ouvrir un compte courant bancaire. COMMENT
ON L’OBTIENT L’étranger doit aller
au Bureau de l’état civil de la Commune où il habite et communiquer
l’adresse où il vit. Après un contrôle fait par les agents, la Mairie délivre
un certificat de résidence. Tous les changements
d’adresse doivent être communiqués au Bureat d’état civil, où on enregistre aussi
les noms de ceux qui habitent à la même
adresse. Si on vit en conditions
de précarité et on a besoin d’un logement permanent, on peut utiliser
les centres d’accueuil. Dans ce but, la nouvelle loi sur l’immigration
considère résidence
habituelle même
un centre d’accueuil où on est logé pour plus de six mois. La résidence ne doit pas
être confondue avec le domicile, qui n’est pas le lieu où on vit
habituellement, mais il représente un lieu de séjour temporaire ou le siège
des affaires. Tous les étrangers présents
sur le territoire italien doivent communiquer à la questura, dans un délai
de 15 jours, les variations du domicile habituel.
DOCUMENT D’IDENTIFICATION POUR ETRANGERS Au moment de la demande
du permis de séjour, la Questura remet un document d’identification pour
étrangers qui peut être exhibé en cas de contrôle de la police, mais qui n’est pas valable
pour l’expatriation. CARTE D’IDENTITE On la demande au Bureau
d’état civil de la Commune où on vit. Pour la délivrance de la carte
d’identité il est nécessaire d’avoir l’inscription de l’état
civil ou la résidence. C’est un des documents d’identité que les étrangers
peuvent exhiber en cas de contrôle des autorités, il est valable seulement
dans le territoire italien et il a la même durée que le permis de séjour. CERTIFICATS D’ETAT CIVIL A la demande des intéressés,
la Mairie peut délivrer les certificats suivants : Acte de naissance* Certificat de résidence* Attestation spécifiant
la situation de famille* Acte de mariage (si on
s’est marié en Italie)* Acte de décès Les certificats marqués
par astérisque peuvent être produits par l’intéressé par autoattestation,
c’est à dire en déclarant par écrit, sous la propre responsabilité,
son état civil et en signant cette déclaration. Toute fausse déclaration
est punie par la loi.
CODE FISCAL Le code fiscal est composé
d’une série de chiffres et de lettres
servant à identifier une personne dans les documents de travail ou
au moment de payer les impôts. Il est indispensable pour travailler, pour
s’inscrire à l’Agence pour l’emploi, pour acheter une voiture. Pour
l’obtenir, il faut présenter une demande au Bureau de l’Enregistrement
du territoire où on vit. RECONNAISSANCE DU PERMIS DE CONDUIRE La conversion du permis
de conduire étranger dans le correspondant permis de conduire italien doit être
effectuée dans un an de l’acquisition de la résidence en Italie. Documents nécessaires Pour obtenir cette
reconnaissance il faut présenter au Bureau Provincial des Immatriculations
Civiles les documents suivants : Demande de conversion du
permis de conduire, à remplir sur l’imprimé MC/2112/MECC, distribué
gratuitement au Bureau des Immatriculations ; Autoattestation de la résidence
ou photocopie de la carte d’identité. Au cas où les documents ne soient
pas présentés par la personne intéressée, mais par quelqu’un délégué,
la résidence devra être prouvée necéssairement par certificat de résidence sur papier timbré ; Certificat médical sur
papier timbré, accompagné d’une photo signée par le candidat et visée
par le medécin, de date non antérieure à 6 mois, délivré par la Usl de
résidence ou par un des medécins suivants : Inspecteur Médecin de la
Société nationale des Chemins de fer médecin militaire en
Service permanent effectif médecin du rôle
professionnel de la Police d’Etat médecin responsable des
services sanitaires de base du district sanitaire Inspecteur Médecin du
Ministère du Travail Deux photos format pièce
d’identité, identiques à celles du certificat médical ; Deux versements à
effectuer sur les bulletins distribués
gratuitement au guichet : sur le c/c n. 9001 de £
10.000 (BARRE BLEU) sur le c/c n. 4028 de £
40.000 (BARRE VERTE) Permis de conduire étranger
originel Traduction légalisée en
papier timbré du permis de conduire L’étranger doit en
outre exhiber son permis de séjour, ou le reçu de sa déclaration de séjour,
ou sa carte de séjour. Ces documents doivent être présentés (en copie
originale ou authentifiée) soit au moment de la présentation de la demande
qu’à celui de retirer le
permis de conduire converti. Toutes ces démarches
peuvent être expédiées par l’intéressé ou
par quelqu’un d’autre muni d’une délégation spécifique sur
papier simple. La personne déléguée devra, en outre, exhiber un document
d’identité valable, avec une photocopie de la carte d’identité de
l’intéressé. N.B. Tout ceux qui possèdent un véhicule
doivent : Stipuler une police
d’assurance obligatoire dans une des agences d’assurance du territoire.
Cette police doit être renouvelée périodiquement par le paiement d’une cotisation. La
marque de l’assurance doit être exhibée sur la vitre de la voiture. Payer chaque année dans
l’agence locale de l’Automobile Club d’Italie (ACI) un impôt de
circulation (la vignette).
LE BAIL Le bail est un acte avec
lequel le propriétaire d’une habitation permet l’utilisation de son
appartement contre un paiement mensuel. Le bail doit etre enrégistré
au Bureau du Registre compétent pour deux raisons : Le propriétaire doit
payer les impôts sur l’argent qu’il reçoit pour le bail ; En cas de disputes avec
le propriétaire, on ne peut pas être chassé de l’habitation
arbitrairement. Pour des éclaircissements,
informations et assistance pendant la stipulation du contrat, on peut
s’adresser aux Syndicats des Locataires. HABITATIONS A LOYER MODERE Pour l’attribution
d’une habitation à loyer modéré (de propriété de la Municipalité),
il faut présenter une demande auprès de l’IACP - Istituto Autonomo Case
Popolari (Institut Autonome des Habitations Populaires) au moment où il y a
un avis d’attribution. Cet avis se trouve auprès du Bureau local IACP ou
dans les Mairies. Les qualités requises pour obtenir une de ces habitations
sont : Nationalité italienne,
ou alors le citoyen étranger doit présenter le certificat de réciprocité
délivré par le Consulat ou par l’Ambassade du Pays d’origine. Les réfugiés
politiques doivent fournir le certificat attestant le droit d’asile obtenu ;
les réfugiés doivent fournir le décret du Prefet ; Résidence de l’état
civil ou activité de travail dans une des municipalités comprises dans le
territoire prévu par l’avis de concours ; Il ne faut pas être
propriétaires ou usufruitiers d’autres habitations ; Revenu annuel total du
noyau familial non supérieur à la limite prévue dans l’avis. LES CENTRES D’ACCUEUIL ET LES LOGEMENTS SOCIAUX Les centres d’accueuil
sont des structures qui fournissent un logement temporaire, en général
gratuit, à ces étrangers qui n’ont pas d’habitation ni de moyens pour
payer un bail. Pour les étrangers il
y a aussi des logements sociaux, collectifs ou privés, créés par
les Municipalités, les Provinces, les Régions, ou par des associations de
volontaires. Il s’agit de centres organisés, pour la plupart, en forme de
pensionnat, ouverts aux italiens et aux étrangers, visant à offrir un
logement digne et pas trop cher. III LE TRAVAIL
PREMISSES La République Italienne
garantit à tous les travailleurs étrangers légalements résidents sur le
territoire italien, ainsi qu’à leur famille, un traitement équivalent et
des droits égaux à ceux des travailleurs italiens. Pour pouvoir travailler,
l’étranger doit d’abord posséder tous ces documents qui permettent
l’entrée en Italie : le passeport (ou un
document équivalent) ; le visa d’entrée, délivré
par les autorités diplomatiques ou consulaires italiennes dans le Pays
d’origine ou de résidence de l’étranger ; le permis de séjour, qui
doit être demandé dans un délai de 8 jours à la questura de la province où on
se trouve. Le
permis de séjour délivré pour travail salarié peut être
utilisé pour travail indépendant aussi. Le permis de séjour, même
si délivré pour des raisons d’études ou de formation, peut être
converti, avant son expiration, en permis de séjour pour des raisons de
travail, tout en restant dans les chiffres fixés chaque année par le
Gouvernement italien. Le permis de séjour pour des raisons familiales permet, en tout cas,
l’inscription aux listes d’emploi pour
pouvoir exercer un travail salarié ou indépendant. Le permis de séjour d’emploi saisonnier peut être
converti en permis de séjour d’emploi salarié. Le permis de séjour obtenu pour se soustraire à des situations de violence
ou à une grave exploitation (art. 16 L. 40/98) permet l’inscription aux
listes d’emploi et l’exercice d’une activité de travail. Si à l’expiration du permis de séjour l’étranger est en train de
travailler, on peut proroger ou renouveler son permis, ou encore le
convertir en permis de séjour pour des raisons d’études. Même le permis de séjour
pour des raisons humanitaires peut être converti en permis de séjour pour des raisons de travail et permet
l’inscription aux listes d’emploi. LES LISTES D’EMPLOI La condition fondamentale
pour entrer dans le marché du travail est l’inscription aux listes
d’emploi. Pour faire ça, il faut présenter une demande spécifique sur
un imprimé disponible dans le Bureau local du travail et du plein emploi,
en joignant : le permis de séjour ou
le reçu de la demande présentée à la Questura ; une pièce d’identité ; le livret de travail délivré
(même provisoirement) par le Service d’Inspection du Travail ; une attestation sur la
situation de famille (voir ch. II), si on a des parents à charge (pour
avancer de position dans les listes) ; certificat de résidence ; diplômes et attestations
professionnelles : les travailleurs étrangers peuvent demander la légalisation
d’attestations de formation professionnelle acquis à l’étranger et ils
peuvent aussi participer à tous les cours de formation professionnelle
organisés en Italie (voir ch. VI). L’étudiant étranger
peut obtenir un livret spécial de travail pour pouvoir s’inscrire aux
listes d’emploi pour les étudiants travailleurs, auprès de la Direction
Provinciale du Travail. Pour l’étranger pas
encore résident en Italie, c’est l’employeur qui doit faire la demande
pour le livret de travail, après que la Direction Provinciale du Travail
lui ait donné l’autorisation au travail. Le travailleur étranger
qui est licencié peut être reintegré dans les listes de placement pour le temps
restant de validité de son permis de séjour et pour une période, en tout
cas, non inférieure à un an, à moins que le permis de séjour n’ait pas
été délivré pour travail saisonnier. EMBAUCHE Etrangers qui vivent déjà en Italie Les étrangers régulièrement
inscrits aux listes d’emploi peuvent etre employés (comme les citoyens
italiens) directement, avec une demande nominative, avec des contrats
d’apprentissage et des contrats de formation en alternance. L’employeur
qui embauche l’étranger doit communiquer, dans les 24 heures qui suivent,
aux autorités de la Sûreté Publique l’identité du travailleur et les
fonctions pour lesquelles il a été employé. Dans les 5 jours suivant, en
outre, il faut confirmer l’embauche à la Section Locale pour l’Emploi
(SCICA - Sezione Circoscrizionale per l’Impiego). Les étrangers qui ne vivent pas en Italie L’étranger muni
d’une promesse/offre de travail de la part d’un employeur qui entend
l’embaucher, ainsi que de l’autorisation au travail demandée par le même
employeur à la Direction Provinciale du Travail, se rend auprès du
Consulat italien de son Pays et demande le visa d’entrée. Avant d’etre envoyée
à l’étranger, l’autorisation au travail doit etre présentée par
l’employeur à la Questura compétente, qui lui appose le “nihil
obstat”. Après avoir obtenu
l’autorisation, le rapport de travail salarié devra commencer dans les
180 jours suivants (période qui correspond à la durée de l’autorisation
au travail). Dans les 8 jours suivant
son entrée, l’étranger doit
demander un permis de séjour pour des raisons de travail ayant une validité
non supérieure à deux ans. A ce moment là,
l’employeur demande le livret de travail au Service d’Inspection du
Travail, qui permet l’inscription aux listes d’emploi et le
perfectionnement de l’embauche. Si la Direction
Provinciale ne se prononce pas dans les 90 jours, l’autorisation au
travail est considérée délivrée ; elle doit ensuite être utilisée dans les 6 mois
suivant la délivrance. Pour obtenir
l’autorisation au travail, l’employeur doit en tout cas prouver de
pouvoir fournir un logement au travailleur et il doit joindre un exemplaire
du contrat qu’il entend stipuler avec le travailleur. La prestation de garantie Le citoyen italien ou
l’étranger séjournant régulièrement en Italie, aussi que les régions,
les Organismes locaux, les associations professionnelles et syndicales, les
organismes et les associations de volontaires opérant dans le domaine de
l’immigration depuis au moins 3 ans, pourront se porter garants d’un
citoyen étranger, par une demande nominative à la Questura de la province
de résidence, pour lui permettre l’entrée et l’inscription aux listes
d’emploi (voir ch. I). Les sanctions Les lois italiennes prévoient
l’arrestation de 3 mois à 1 an et une amende de 2 à 6 milions pour
l’employeur qui fait travailler pour lui des travailleurs étrangers, meme
saisonniers, sans permis de séjour ou avec un permis de séjour expiré, révoqué
ou annullé
On applique pour le
travailleur étranger les mêmes normes valables pour les travailleurs italiens, également
celles concernant la résiliation du rapport de travail. COMMENT SE PASSE LE LICENCIEMENT Tout type de licenciement
doit être communiqué par écrit. Si le travailleur veut contester le licenciement, il doit, dans les 60 jours
suivant cette communication, l’attaquer par un acte écrit. En cas de licenciement
pour des raisons disciplinaires, la sanction doit être
précedée d’une contestation écrite de l’infraction, après laquelle
le travailleur a 5 jours pour donner ses justifications. Mis à part quelques
hypothèses particulières à part (cadres, domestiques, sportifs
professionnels...), le licenciement de la part de l’employeur doit être
soutenu par des raisons justifiées ou par une juste cause, à savoir
d’une faute tellement grave à rendre impossible toute continuation, même
provisoire, du rapport de travail. Au cas où le licenciement soit justifié
par des raisons valables, le travailleur a toujours droit à une période pendant laquelle le contrat continue à
être
executé et le travailleur peut chercher une autre occupation. En cas de non
respect de l’obligation de préavis, l’employeur doit payer une indemnité
substitutive. Quand une entreprise
ayant plus de 15 dépendants, licencie (pour réduction de personnel ou
transformation de l’entreprise) plus de 5 dépendants dans une période de
120 jours, on assiste à un licenciement collectif. Dans ce cas, on prévoit
des procédures spéciales qui doivent intéresser les organisations
syndicales. Quelle que soit la cause
de l’arrêt du rapport de travail, le travailleur a droit à une indemnité de rupture
de contrat (TFR - trattamento di fine rapporto) qui consiste dans un
placement annuel d’une part de la rétribution, revalorisée périodiquement,
dont le paiement est différé juste au moment de l’arrêt du rapport de travail. Dans
certains cas particuliers (frais sanitaires ou achat d’une première
habitation), une partie de cette somme peut être
anticipée au travailleur occupé dans les entreprises majeures. En cas de licenciement,
on conseille de s’adresser à un syndicat ou à un avocat spécialiste en
la matière. OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR L’employeur doit
communiquer, dans un délai de 5 jours, l’arrêt d’un rapport de travail precédemment
instauré avec un étranger à la Direction Provinciale du Travail qui avait
délivré l’autorisation au travail. Une comunication pareille doit être
faite à la Questura qui avait délivré le permis de séjour. INTERDICTION DE LICENCIEMENT La loi considère nul
(c’est à dire comme s’il n’était jamais arrivé) tout licenciement déterminé
par raisons de credo politique ou de foi religeuse, par
l’appartenance à un syndicat ou par la participation à des activités
syndicales. Tout cela, évidemment, quelle que soit la motivation
“formelle” adoptée par l’employeur. Est considéré nul tout
licenciement adopté contre une femme en état de grossesse ou de puerpéralité,
à savoir du début de la gestation jusqu’à un an de la naissance de
l’enfant. Au cas où l’employeur n’avait pas connaissance de l’etat
de grossesse, on peut attaquer le licenciement dans les 90 jours par la présentation
du certificat de grossesse. Restent exclues les hypothèses de licenciement
pour une juste cause, pour cessation de l’activité de l’entreprise,
pour expiration du contrat à terme, pour résultat négatif du pacte de
preuve. Est également considéré
nul le licenciement de femmes
pendant la période qui s’écoule entre la demande de la publication du
mariage et l’année suivant la célébration des noces, sauf les hypothèses
qu’on vient de citer. Même dans ces cas, le licenciement devra être attaqué dans une période
non supérieure à 60 jours de la date de communication écrite ou orale de
l’employeur.
TRAVAILLEURS SAISONNIERS L’emloyeur qui veut
embaucher un travailleur saisonnier étranger doit présenter une demande,
nominative ou pas, au bureau périphérique du Ministère du Travail et de
la Prévoyance Sociale. Celui-là, tout en respectant le maximum fixé
chaque année par le gouvernement italien et après avoir vérifié que les
conditions offertes à l’étrangers correspondent à celles prévues par
les contrats collectifs nationaux, délivre l’autorisation au travail
saisonnier. Celle-ci est valable pour
un minimum de 20 jours à un maximum de
6 mois (ou
9 dans certains secteurs de
travail). Une fois terminée sa période
de travail, le travailleur qui retourne regulièrement dans son Pays, a
le droit de priorité pour la saison suivante. La nouvelle loi sur
l’immigration prévoit la formation de listes spéciales de l’emploi, où
seront inclus tous les travailleurs étrangers qui veulent exercer une
activité de travail dépendant saisonnier, provenant de ces Pays avec
lesquels l’Italie a stipulé des accords ou ententes particuliers. On applique aux
travailleurs saisonniers les seules assurances IUS, maladie et maternité,
et accidents. A la place des cotisations pour allocations familiales et de
chômage, l’employeur doit verser à l’INPS la même somme qui sera destinée à
des oeuvres d’assistance sociale. TRAVAILLEURS DU MONDE DU SPECTACLE L’embauche est
subordonnée à la délivrance d’une autorisation de la part du Bureau Spécial
de l’emploi des Travailleurs du Spectacle (ayant son siège à Rome et 3
sections décentralisées à Milan, Naples et Palerme), après opinion préalable
du Ministère pour le Tourisme et le Spectacle, ainsi que la délivrance
d’un permis provisoire de l’autorité provinciale de Sûreté Publique. Pour ce qui concerne
l’aspect contributif, la position des travailleurs du spectacle étrangers
est tout à fait pareille à celle des autres travailleurs du secteur
(inscription à l’ENPALS pour cotisations fonds de pension ;
inscription à l’INPS pour cotisations Gescal). Pour ces travailleurs,
d’ailleurs, il n’y a pas de versement du spécial Fonds pour le
Rapatriement (voir ch. IV). INFIRMIERS PROFESSIONNELS Les infirmiers diplômés dans tous les pays étrangers
peuvent travailler en hôpitaux et cliniques privées italiennes. TRAVAILLEURS INDEPENDANTS ET EXERÇANT UNE PROFESSION LIBERALE Les citoyens étrangers
peuvent exercer dans le territoire italien une activité non occasionnelle
de travail indépendant (industriel, professionnel, artisanal ou
commercial), à condition qu’elle ne soit pas une activité réservée par
la loi à citoyens italiens ou de l’Union Européenne. Pour exercer les activités
suivantes, l’étranger doit : disposer de ressources
suffisantes pour l’exercice de l’activitée désirée ; posséder les qualités
requises par la loi italienne pour l’exercice de ces activités ; posséder une attestation
d’où résulte qu’il n’y a pas de raisons s’opposant à la délivrance
de l’éventuelle licence requise ; posséder une habitation
convenable ; disposer d’un revenu
annuel, provenant de source licite, qui soit suffisant pour la participation
aux frais sanitaires. Si toutes ces conditions
sont présentes, l’étranger peut obtenir un visa d’entrée pour exercer
un travail indépendant (avec l’indication précise de l’activité
choisie). Ce visa doit etre délivré dans les 120 jours suivant la présentation
de la demande avec la documentation relative. Artisans ou commerçants Pour exercer ces activités
il faut s’inscrire au Registre des commerçants à travers la Chambre de
Commerce après avoir passé des examens qui attestent la connaissance de la
langue italienne et un niveau d’instruction comparable au certificat d’études
primaires. Ambulants Les licences pour les
ambulants sont délivrées par la Municipalité où on entend exercer sa
propre activité, mais dans une mesure toujours compatible avec les
orientations de programme de la junte municipale sur le commerce ambulant. Ceux qui exercent une profession libérale Avocats, médecins,
architectes, etc..., pour exercer leur activité doivent s’inscrire au
relatif ordre professionnel. L’étranger avec un
permis de séjour régulier et ayant un diplôme universitaire ou un bac
obtenus en Italie, ou qui a obtenu l’équivalence de ses diplômes (voir
ch. VI), peut participer aux examens d’aptitude professionnelle et obtenir
l’inscription aux ordres professionnels de son domaine d’activité.
Une coopérative sociale
est une entreprise qui réunit plusieurs personnes mettant en commun leurs
compétences professionnelles pour exercer une activité de type social. Les
coopératives sociales fournissent des services ou des biens pour réaliser
l’intégration sociale de tous les citoyens. Elles sont appelées aussi
coopératives de solidarité et ont été créées avec la loi 381 de 1991. COOPERATIVES DE TYPE A Elles fournissent des
services socio-sanitaires et éducatifs (assistance à domicile,
d’infirmiers ; assistance à domicile aux personnes âgées, handicapées
ou mineurs ; gestion de jardins d’enfants ; gestion de communautés
pour la désintoxication ou l’accueuil de mineurs avec des antécédants pénaux ;
centres qui organisent diverses activités culturelles tels que cours de
langue et d’éducation interculturelle, seminaires et colloques,
expositions et festivals de théatre, etc.). COOPERATIVES DE TYPE B Elles exercent différentes
activités (agricoles, industrielles, commerciales et de services) pour
l’intégration de personnes défavorisées dans le domaine du travail :
handicapés physiques, psychiques et sensoriels, ex-malades d’instituts
psychiatriques, sujets en traitement psychiatrique, toxicomanes,
alcoolistes, mineurs en âge de travailler en situation de difficulté
familiale, les condamnés admis à mesures alternatives à la détention. Le choix de travailler
pour une coopérative ou d’en fonder une avec d’autres gens, peut être
pour les étrangers une occasion d’exercer une activité d’entreprise et
de trouver un emploi régulier. IV SECURITE SOCIALE ET ASSISTANCE LE DROIT AU TRAVAIL
QU’EST-CE QUE C’EST Tous les travailleurs étrangers
doivent une cotisation du 0,50% sur leur salaire pour la constitution d’un
Fond pour le Rapatriement des travailleurs n’ayant pas de moyens. De ce
versement sont exclues quelques catégories : les travailleurs
frontaliers, les étrangers occupés dans des institutions de droit
international, les travailleurs du monde du spectacle, les gens de la mer. QUI PEUT EN BENEFICIER Pour bénéficier du Fond
pour le Rapatriement il faut : avoir un régulier permis
de séjour, même expiré mais non depuis plus de 6 mois ; avoir versé au moins une
cotisation obligatoire ; ne pas avoir de
ressources pour le rapatriement (revenu inférieur à celui nécessaire pour
obtenir la pension sociale). La déclaration du
travailleur sera controlée par l’INPAS. On peut bénéficier du
fond même pour le rapatriement de corps ; dans ce cas, la déclaration
d’indigence doit être délivrée par un membre de la famille. La nouvelle loi sur
l’immigration (n. 40 - 6/3/1998) prévoit qu’à partir du 1.1.2000,
95% du total dérivant de cette contribution soit utilisé pour financer le
futur Fond National pour les Politiques Migratoires, destiné au financement
de : mesures extraordinaires
d’accueuil pour des événements exceptionnels ; éducation
interculturelle réciproque ; préparation de centres
d’accueuil ; mise en activité de
mesures pour l’intégration sociale.
L’article 38 de la
Constitution Italienne prévoit que les travailleurs étrangers disposent de
moyens correspondant à ceux des travailleurs italiens en cas d’accident,
maladie, invalidité, vieillesse et chômage involontaire. La loi égalise
les étrangers aux citoyens italiens. Selon les cas on distingue les
pensions suivantes : Pension de vieillesse On y a droit lorsqu’on
atteint l’âge de retraite (65 ans pour les hommes et 60 pour les femmes) ;
quand on a accumulé une certaine ancienneté de cotisations (20 ans) ;
quand on termine le rapport de travail dépendant. Il y a quelques
exceptions (activités usuraires, travailleurs aveugles...). Pension d’ancienneté Y ont droit tous les
travailleurs ayant le minimum d’ancienneté de cotisations (35 ans),
conjointement à un âge précis (qui passe graduellement de 52 à 57 ans).
Y ont droit aussi ces travailleurs qui, indépendamment de leur âge, ont
atteint une ancienneté de cotisations déterminée (qui passe graduellement
de 35 à 40 ans). Dans tous les cas il faut
arrêter l’activité de travail. Pension aux survivants Y ont droit les membres
de la famille de la personne déjà retraitée (ou qui au moment de sa mort
en avait acquis le droit). Pension d’inhabileté Pour l’obtention du
droit à la pension, est
consideré inhabile tout travailleur qui, à cause d’un défaut physique
ou mental, se trouve dans l’impossibilité absolue et permanente d’exécuter
toute activité de travail. Si, au contraire, la capacité de travail est réduite
à moins de 1/3 relativement aux occupations indiquées à ses propres
capacités, on a droit à une allocation d’invalidité. Celle-ci, n’étant
pas une pension, elle n’est pas réversible aux survivants. Pension de vieillesse contributive C’est le nouveau système
d’évaluation de la pension qui va remplacer la pension de vieillesse et
celle d’ancienneté pour tous ceux qui ont commencé à travailler après
le 1er janvier 1996. Elle est déterminée sur la base des cotisations ;
l’âge minimum est prévu pour tous à 57 ans (hommes et femmes), avec une
période de cotisations qui ne soit pas inférieure à 35 ans. Tous ceux
qui, ayant ces qualités, continueront à travailler, pourront bénéficier
d’une pension plus élevée. Allocation de chômage Ont droit à cette
allocation tous les travailleurs qui ont accumulé 2 ans d’assurance
obligatoire et 1 an de cotisations dans les 2 années précedantes, qui
gardent la capacité de travailler et qui présentent la demande à l ‘INPS
dans les 60 jours suivant le début du chômage.
LES SYNDICATS Les syndicats sont des
associations qui sauvegardent les intérêts des travailleurs par
l’exercice d’un pouvoir de représentation des travailleurs inscrits.
L’inscription comporte généralement le versement d’une quote-part
sociale. Ils existent aussi des
associations syndicales des employeurs. Dans les entreprises plus
grandes sont prévues des représentations syndicales unitaires qui sont élues
par les travailleurs et qui s’occupent de faire connaître à
l’employeur les problèmes des travailleurs de l’entreprise. LES INSTITUTS DE PATRONAT Les instituts de patronat
et d’assistance sont constitués par initiative des associations
nationales des travailleurs, n’ayant pas forcément une nature syndicale,
qui ont le devoir de donner de l’assistance gratuite pour l’obtention,
au siège administratif, des prestations de tout genre prévues par lois,
statuts et contrats, qui reviennent de droit aux travailleurs. V L’ASSISTANCE SANITAIRE
L’INSCRIPTION AU SERVICE SANITAIRE NATIONAL Tous les citoyens étrangers
régulièrement résidents en Italie, ainsi que la famille à charge avec un
régulier permis de séjour, ont droit aux prestations prévues par le
Service Sanitaire National (dorénavant nommé SSN), avec un traitement égal
à celui réservé aux citoyens italiens. Ils ont aussi les mêmes droits et
devoirs en ce qui concerne la cotisation à verser, l’assistance affectée
par le SSN et sa validité dans le temps. Pour obtenir cette assistance, il
faut s’inscrire au SSN. Peuvent s’inscrire au SSN : les étrangers avec un
permis de séjour régulier exerçant un travail salarié, indépendant ou
inscrits aux listes d’emploi ; les étrangers avec un
permis de séjour régulier dont ils ont demandé le renouvellement pour des
raisons de travail salarié ou indépendant, pour des raisons familiales,
pour asile politique ou humanitaire, pour demande d’asile, pour
l’attente d’une adoption ou confiance, pour l’acquisition de la
nationalité. Comment on s’inscrit L’inscription au SSN
peut être effectuée directement à la ASL (Unité Sanitaire Locale) de la
localité de résidence. Pour l’inscription au SSN il faut verser une
cotisation au pourcentage, équivalente à celle des citoyens italiens, dont
le montant est determiné par décret du Ministre de la Santé en accord
avec le Ministre du Trésor. La cotisation n’est pas valable pour les
membres de la famille à charge
des étrangers présents en Italie pour des raisons d’études, ni pour
ceux qui travaillent au pair. Au moment de
l’inscription, on délivre une carte sanitaire, document indispensable
pour obtenir les prestations et les services de l’ASL et des centres
medicaux conventionnés. Documents nécessaires
pour l’inscription
Informations utiles
Ils sont obligés de
stipuler une police d’assurance, valable aussi pour les membres de famille
à charge, contre les risques de maladie, accident et maternité, avec une
compagnie d’assurance italienne ou étrangère ou par l’inscription au
SSN les catégories suivantes de citoyens étrangers : les étrangers en règle
avec le permis de séjour qui n’entrent pas dans les catégories susnommées ; les étrangers présents
en Italie avec un permis de séjour pour des raisons d’études ; les étrangers
travaillant au pair en règle avec leur permis de séjour ; L’assistance sanitaire
est garantie aussi aux étrangers non inscrits au SSN - c’est le cas des
étrangers en règle, temporairement présents en Italie, ou ceux qui ne
sont pas tenus de s’inscrire au SSN - qui doivent payer les préstations
selon des tarifs déterminés par les régions et les provinces autonomes.
La nouvelle loi prévoit
qu’on assure aux étrangers présents sur le territoire national, même
sans être en règle avec les normes relatives à l’entrée et au séjour,
tout traitement ambulatoire et hospitalier urgent, pour maladie et accident,
dans les services publics et accrédités et qu’aux mêmes étrangers
soient étendus aussi les programmes de médecine préventive. En particulier on
garantit : la protection de la
grossesse ; la protection et
l’assistance sanitaire du mineur ; les vaccinations ; les interventions de
prophylaxie internationale ; la prophylaxie, le
diagnostic et le traitement des maladies infectieuses. Les étrangers dépourvus
d’un régulier permis de séjour reçoivent de la ASL du territoire où
ils résident une carte, qui permet l’accès à tous les services
sanitaires auxquels on a droit. Les requérants n’ayant pas de moyens
suffisants ne devront supporter aucune charge, sauf les apports de
participation aux frais, ainsi que les citoyens italiens. En ce qui concerne
la vérification des conditions d’indigence, fera foi une autodéclaration
(voir ch. II) de la part de l’intéressé. L’accès à l’assistance sanitaire ne peut comporter
aucun type de signalement aux autorités des immigrés ne séjournant pas régulièrement.
LE MEDECIN DE FAMILLE Pour avoir tout type
d’assistance sanitaire, il est nécessaire, après l’inscription au SSN,
de choisir un médecin, nommé aussi “médecin de famille”. Pour opérer ce choix, il
faut se rendre dans la locale ASL et consulter la liste des médecins. Pour
les enfants jusqu’à l’âge de 14 ans on choisit un pédiatre, de la même
façon que le médecin de famille. Le choix du médecin de famille et celui
du pédiatre peut être modifié en tout moment. Chaque médecin de
famille, choisi par les ASL, possède un dispensaire et doit garantir des
visites gratuites dans le même dispensaire et à domicile. C’est au médecin de
famille qu’on demande : les certificats médicaux
pour les travailleurs dépendants ; les certificats de réadmission
à l’école. Le médecin de famille
garantit aussi : les demandes pour les
visites chez des spécialistes et les contrôles diagnostiques ; les demandes d’
hospitalisation non d’urgence ; les demandes de cures
thermales. Le médecin de famille
fait tout cela gratuitement. LES MEDICAMENTS Les médicaments sont
vendus seulement chez les pharmacies. Pour quelques types de médicaments il
est nécessaire une prescription médicale, appelée aussi ordonnance. Dans
l’ordonnance, qui doit être donnée au pharmacien, le médecin autorise
l’achat du médicament. Le médecin de famille fournit gratuitement les
ordonnances, mais seulement après une visite médicale. LES HÔPITAUX Ils existent en Italie
des structures hospitalières publiques et privées. Dans les hôpitaux
publics peuvent être hospitalisés tous ceux qui en ont besoin. En tout
cas, l’hôpital assiste avant tout le citoyen et seulement après se préoccupe
de récuperer éventuellement le remboursement des frais. Pour être hospitalisé
il suffit une demande écrite du médecin de famille, mais on peut aussi
s’adresser directement au médecin de garde du Secours d’urgence. Dans les hôpitaux
publics il ne faut donner aucune rétribution en argent ou en objet au
personnel (soit médical que des infirmiers et technique). Ces genres de
requêtes sont considérées illégales et peuvent être dénoncées à la
direction sanitaire de l’hôpital. Toute personne hospitalisée
dans n’importe quel hôpital a des droits très importants : l’information : le
médecin a le devoir de donner à la personne hospitalisée la plus sereine
et complète information concernant sa maladie, en tenant compte de son
niveau culturel et de ses capacités de compréhension. L’expérimention de médicaments
ou de techniques nouvelles est admise seulement en cas d’autorisation du
Ministère de la Santé et après autorisation de la personne hospitalisée,
qui doit en outre être bien informée sur les objectifs, les méthodes, les
bénéfices et les risques possibles. La personne hospitalisée doit donner
son autorisation par écrit et a le droit de se retirer
de l’expérimentation à tout moment. Chaque personne
hospitalisée possède une fiche médicale, rédigée par le médecin
traitant. Sur cette fiche sont écrites toutes les informations sanitaires
qui la concernent. Il s’agit d’un document officiel : tout
endommagement éventuel (ratures ou pages déchirées) doit être dénoncé.
La fiche médicale est un document strictement personnel et seulement la
personne qui a été hospitalisée peut en demander une copie à l’ASL,
après sa sortie de l’hôpital. Chaque malade a droit à
ce que personne en dehors du personnel sanitaire de l’hôpital ne soit
informé sur la maladie dont il est atteint. Le médecin doit vérifier que
les fiches personnelles et les documents du malade soient bien gardés
contre toute indiscrétion. L’hôpital doit
garantir l’assistance religieuse à ses malades. Il est obligé de
trouver, à la demande du malade, des ministres de la
culture même non catholiques.
LES VACCINATIONS Les vaccinations sont nécessaires
pour l’accès des enfants à l’école. Au moment de l’inscription à
l’école (voir ch.V), en effet, les parents doivent présenter les
documents attestant que l’enfant a effectué les vaccinations prévues par
la loi. Vaccinations
obligatoires pour les enfants (gratuites) Antidiphtérique, antitétanique, antipoliomyélitique,
antihépatite B Elles sont administrées
auprès des points sanitaires aprés
invitation aux familles par la poste. Vaccinations facultatives pour les enfants (gratuites) Antirougeole, antiroséole, antiparotidite, anticoqueluche pour lesquelles existent
des campagnes d’information organisées par le ministère de la Santé ou
par la Région Lazio. Les vaccinations sont effectuées dans les points sanitaires, après distribution aux familles de matériel
d’information concernant la vaccination en question. On demande aussi une
autorisation écrite des parents à l’administration du vaccin à leur
enfant. Vaccinations facultatives telles que Antihépatite B dans les catégories
n’étant pas à risque, anticholérique,
antileptospirose, antiméningocoque, antirabique, antityphique sont effectuées dans les
points sanitaires à la demande de
l’intéressé, sous paiement des tarifs imposés par le barème régional
en vigueur. Auprès des points
sanitaires on peut demander aussi les
Certificats de Vaccination nécessaires pour l’inscription à l’école
et aux communautés enfantines. LE CENTRE DE PLANNING FAMILIAL Le Centre de planning
familial est un service socio-sanitaire public remplissant des fonctions de
prévention, information et éducation sociale, sanitaire et psychologique.
Il compte sur un personnel qualifié dans les différents niveaux
d’intervention : assistante sociale, assistante sanitaire, obstétricien,
psychologue, gynécologue, pédiatre. En particulier, cette
strucutre se met à la disposition de l’individu, du couple, des groupes
et de la famille pour les raisons suivantes : la maternité ou la
paternité et l’emploi des contraceptifs ; la grossesse ; les cours de préparation
à un accouchement serein et conscient, l’assistance domicilière après
la naissance de l’enfant ; la stérilité ; la prévention des
tumeurs de la sphère génitale féminine et des maladies sexuellement
transmises ; la consultation et
l’assistance aux couples qui veulent se marier, par des rencontres visant à prévenir les problèmes de
couple, de la sexualité, de l’hérédité de plusieurs syndromes et
maladies et à illustrer d’une façon claire et complète l’utilité des
vaccinations obligatoires et facultatives en prévision d’une maternité ; la sexualité dans tout
le cycle vital de l’individu ; la ménopause et ses conséquences
sociales, sanitaires et psychologiques ; le contrôle de la santé
du nouveau-né et de l’enfant, leur développement psychique et social,
l’hygiène et l’alimentation des enfants ; l’âge de
l’adolescence (14-24 ans), pour faire connaître toutes les conséquences
de la sexualité, pour vivre d’une façon plus sereine avec les autres,
pour bien affronter d’éventuels problèmes personnels et familials ; les problèmes de couple,
le rapport avec les enfants et leur développement psycho- physique ; l’interruption d’une
grossesse non desirée (loi 194/1978) dans le troisième mois de gestation.
Il est nécessaire d’effectuer un test de grossesse après un retard
menstruel d’au moins 10 jours et demander, ensuite, auprès du Centre de
planning familial, le certificat pour l’interruption volontaire de la
grossesse. Après le troisième mois de gestation et pas plus loin du sixième,
la grossesse peut être interrompue seulement si sa continuation ou
l’accouchement comportent un grave danger pour la vie de la femme, ou dans
le cas d’anomalies certes ou de malformations de l’enfant qui doit naître. LE TRAITEMENT DU SIDA L’Unité Sanitaire de
Frosinone possède un Centre de Référence pour la prévention et le
traitement du SIDA. Dans ce centre on peut bénéficier des services
suivants : Test Le test pour vérifier la
présence de la maladie est effectué tous les jours du lundi au samedi, de
8h30 à 13h30. On ne demande aucune préscription médicale et c’est
gratuit. On offre aussi, à ceux qui en sont intéressés, une consultation
avant le test et à la remise du résultat. Assistance médicale Dans le centre ou pourra
trouver les conseils et l’assistance nécessaires pour une éventuelle
hospitalisation par inclusion dans une structure de Day Ospital. Assistance psychologique Le centre offre aussi une
assistance psychologique et une thérapie d’appui aux familles et aux
malades hospitalisés atteints par l’infection de HIV. Les parents de ces
patients peuvent eux aussi demander une assistance psychologique. Assistance sociale Le centre offre a ce type
de malades une consultation pour l’exécution des procédures
burocratiques (retrait de la fiche médicale, exemption du ticket, démarches
concernant la securité sociale...). De plus, il est en contact avec
d’autres services sur le territoire : associations de volontaires,
centres d’accueuil, structures s’occupant des soins à domicile. Assistance domicilière Pour les
patients résidents sur le territoire il existe la possibilité d’etre
soignés à domicile, d’après les modalités indiquées par la Région
Lazio. Le centre
organise des cours de formation pour opérateurs sanitaires, distribue
brochures et matériel d’information, offre un avis de prévention
primaire aux usageurs et opérateurs sanitaires. Le traitement de la tuberculose La tuberculose est une
maladie infectieuse et contagieuse qui touche, dans la plupart des cas, le
poumon. La maladie est causée par une bactérie expulsée par les sujets
malades, à travers la toux, en petites gouttes de salive. Ces petites
gouttes sont ensuite respirées par des sujets sains
qui peuvent ainsi contracter la maladie. La tuberculose se présente
avec les symptomes suivants : fièvre, toux, fatigue, perte de poids,
catarrhe avec des traces de sang. Si on a ces symptomes, il
faut s’adresser à l’Unité Opérationnelle
SIDA et Maladies Infectieuses de l’ASL de Frosinone. LES SERVICES POUR LA TOXICO-DEPENDANCE Le Département 3D de l’Unité Sanitaire Locale, réalise, promeut et
coordonne à travers l’unité opérationnelle SERT (Service Toxico-dépendances)
les activités de promotion de la santé, de recouvrement et prévention des
états de dépendance dérivant de l’abus de drogue, alcool et médicaments. Le SERT offre les
services suivants : contrôle de la santé
physique et psychique et éventuelle certification de l’état de toxico-dépendance ; programme psycho-social
de recouvrement (assistance psychologique individuelle, familiale ou de
groupe, assistance sociale, administration du métadone, thérapies de désintoxication) ; Insertion en communautés
de recouvrement ; Assistance à détenus
toxico-dépendants ; Prévention, information
et formation sur les problèmes de la toxico-dépendance LE CENTRE DE CONSULTATION MULTIETHNIQUE Auprès de la ASL
de Frosinone - via A. Fabi, on est en train de préparer un guichet
d’orientation aux services sanitaires pour les étrangers. Pour tout problème
ou doute se rapportant à la
santé ou à la sauvegarde des propres droits, on peut donc s’adresser à
ce guichet. VI L’ECOLE
LES LOIS SUR L’ECOLE La Constitution italienne D’après la
Constitution italienne (art. 34), “L’école est ouverte à tous”. L’école
en effet ne doit faire aucune distinction de sexe, race, langue, religion ou
condition sociale. La Loi n. 40 du 6/3/ 1998 D’après l’article 36
de la Loi 40/1998 : les mineurs étrangers présents
sur le territoire sont sujets à l’obligation scolaire ; la communauté scolaire
promeut et favorise toute initiative visant à l’accueuil, à la
sauvegarde de la culture et de la langue d’origine et à la réalisation
d’activités interculturelles communes ; les institutions
scolaires promeuvent pour les adultes étrangers des cours d’instruction
dans les écoles publiques primaires et secondaires inférieures, en leur
donnant aussi la possibilité d’obtenir un diplôme de l’enseignement
obligatoire. LA STRUCTURE DE L’ECOLE En Italie il existe une
école obligatoire (que tous les citoyens italiens doivent fréquenter
obligatoirement) et l’école secondaire.
L’école obligatoire est gratuite, elle comprend l’école
primaire (qui dure cinq ans) et la “scuola media” correspondant au Ier
cycle de l’enseignement sécondaire (qui dure trois ans). L’âge pour
l’école obligatoire va de 6 à 14 ans. L’école secondaire (2e cycle)
est facultative et n’est pas gratuite. Elle peut durer de trois à cinq
ans, selon le type d’école. Il existe en effet des écoles
professionnelles (qui visent à une insertion plus rapide dans le monde du
travail) et des écoles qui fournissent une formation générale approfondie
(Lycées) et supposent une continuation à l’université. Avant d’accéder à
l’école primaire, la plupart des enfants fréquentent l’école
maternelle (facultative et gratuite) de l’âge de 3 à 5 ans et quelques
uns la crèche qui va de l’âge de 3 mois à 3 ans. A la fin de chaque degré
scolaire on obtient un diplôme. Il est important de savoir que ces titres
sont souvent indispensables pour être employés. Les écoles
publiques dépendent du Ministère de l’Education Nationale. L’organe
provincial compétent en la matière scolaire est le Provveditorato agli
Studi (correspndant au Rectorat français). C’est un service
communal qui accueuille les enfants de l’âge de trois mois à trois ans.
Les crèches sont ouvertes tous les jours, sauf le dimanche, les jours fériés
et un mois pendant l’été (généralement août). Les horaires et les périodes
de fermeture peuvent varier localement. Chaque crèche accueuille
un nombre limité d’enfants, assistés par un personnel qualifié qui
s’occupe de toutes leurs nécessités (nourriture, repos, hygiène, jeu,
etc.). Peuvent s’inscrire à
la crèche tous ces enfants dont les parents résident ou travaillent dans
le territoire de la Municipalité. Les demandes pour l’inscription doivent
être présentées au Bureau des Crèches de la Mairie, avec tous les
documents requis. On peut s’inscrire pendant toute l’année. Les demandes pour les crèches
sont généralement de nombre supérieur aux places disponibles : on
fait donc des listes trimestrelles tenant compte des conditions sociales et
familiales des parents. Pour
la crèche on paie des droit d’inscription mensuels, proportionnels
au revenu, définis localement et dont on peut en être en partie dispensé
en s’adressant au Service Social de la Mairie. Pour tout autre
information, il faut s’adresser au bureau des Crèches de la Municipalité
où on réside. L’école maternelle L’école maternelle
accueuille les enfants de l’âge de 3 ans jusqu’à 5 ans et est ouverte de septembre à juin avec des horaires différents. mi-temps (8.00 - 13.00) temps normal (8.00 -
16.00) L’un des parents
choisit l’horaire au moment de l’inscription. Peut être inscrit à
l’école maternelle, l’enfant qui atteint trois ans au 31 décembre de
l’année à la quelle se réfère l’inscription. Peut être inscrit et
inclus dans une liste d’attente également l’enfant qui a atteint 3 ans
avant le 31 janvier. La demande
d’inscription doit etre présentée obligatoirement tous les ans. Au moment de
l’inscription il faut présenter les documents suivants : demande d’inscription déclaration attestant la
date de naissance et la résidence de l’enfant certificat de vaccination pièce d’identitè de
l’un des parents La cantine scolaire est
payée par les parents qui peuvent en être en partie dispensés en présentant
la déclaration du revenu ou l’attestation de chômage. La demande pour la
cantine est effectuée à la Mairie de résidence. A Frosinone il faut
s’adresser à l’Assessorat de l’Instruction Publique en via Adige. L’école primaire Sont inscrits à l’école
primaire tous les enfants qui atteignent 6 ans avant le 31 décembre de
l’année à laquelle se réfère l’inscription. Pour l’inscription il
y a les mêmes règles que l’école maternelle, sauf que dans l’école
primaire le passage d’un an à l’autre est automatique, sans besoin de
s’inscrire chaque année. L’école primaire est
ouverte de la mi-septembre à la mi-juin et elle est organisée selon des
horaires différents correspondant à une différente organisation de
l’enseignement : module : le matin +
une, deux ou trois rentrées dans l’après-midi, avec trois enseignants ; temps normal : de
8h30 à 16h30 avec deux enseignants ; L’horaire est choisi
par l’un des parents au moment de l’inscription. La cantine, comme dans
l’école maternelle, est aux frais des parents qui peuvent en être en
partie dispensés. Les livres sont gratuits. Ils existent des formes
de soutien pour les enfants en difficulté (par exemple des activités
visant à faciliter l’apprentissage de la langue italienne). La scuola media (secondaire inférieure) Sont inscrits à cette école,
avec modalités et dates pareilles à celles de l’école primaire, tous
les enfants qui ont réussi l’examen d’études primaires ou qui possèdent
un certificat d’études correspondant. La fréquence de la
scuola media est obligatoire jusqu’à l’obtention du certificat d’études
secondaires, ou, en tout cas, jusqu’à l’age de 14 ans. Ce certificat est requis
dans tous les concours. Dans la scuola media
l’horaire peut être : normal : seulement
le matin ; prolongé : tous les
matins + quelques après-midis pendant la semaine. Au moment de
l’inscription les parents choisissent l’horaire et la langue étrangère
que leurs enfants étudieront. La langue est choisie parmi celles prévues
dans l’école ; quand les demandes pour une langue étrangère dépassent
les places disponibles, il y a un tirage au sort. La cantine est aux frais
des parents qui peuvent en être en partie dispensé. Les livres sont aux frais
des parents. Même pour les livres sont prévues des subventions de la part
de la Mairie. Comme pour l’école
primaire, ils existent des formes de support pour les enfants en difficulté
et pour un meilleur apprentissage de la langue italienne. L’école secondaire supérieure Ils existent de différents
types d’école supérieure, selon les diverses orientations des études.
Il y a le Lycée Classique, le Lycée Scientifique et le Lycée des Langues,
ou encore il y a les instituts techniques et professionnels plus orientés
à une insertion directe dans le domaine du travail. Les écoles secondaires
supérieures ont une durée de 5 ans (de l’âge de 14 à 18 ans). A la fin
de la cinquième année il y a un examen oral et écrit (examen de fin d’études),
avec lequel on obtient le baccalauréat. L’école est ouverte de
la mi-septembre à la mi-juin (avec de petites variations en passant d’une
région à l’autre). Dans quelques écoles supérieures il existe aussi
l’horaire prolongé. Les différents types
d’écoles et leur adresses se trouvent dans chaque ville. Pour savoir si
dans une ville existe un certain type d’école à laquelle on est intéressé,
il suffit de s’adresser au Provveditorato agli Studi, organe compétent
dans toute la matière scolaire qui se trouve dans chaque chef-lieu de
province (à Frosinone il se trouve en via Adige, 31). Il est possible de
demander des informations même aux secretariats des écoles. On peut
s’adresser aussi à la Mairie ou aux syndicats de l’école. Enseignement de la religion catholique Parmi les matières
enseignées dans l’école italienne, il y aussi l’enseignement de la
religion catholique. Au moment de
l’inscription dans l’école publique, les étudiants et leurs familles
doivent choisir s’ils acceptent l’enseignement de la religion
catholique, en remplissant un imprimé fourni par l’école même. Ceux qui ne suivent pas
les cours de religion catholique peuvent suivre les cours d’une discipline
alternative, tojours organisés par l’école. COURS DE FORMATION PROFESSIONNELLE Les régions italiennes
(et d’autres Organismes publics) organisent des cours de formation
professionnelle qui peuvent être fréquentés par les étrangers aussi.
Beaucoup de ces cours demandent un certificat d’études d’école
secondaire inférieure. Les demandes
d’inscription doivent être présentées du 1er au 31 juillet aux
Organismes qui les organisent. Pour l’inscription à
ces cours, il faut être inscrits dans les listes d’emploi. La période et
les horaires des cours sont variables. Les cours sont gratuits
et fournissent à l’élève le materiel didadictique, une assurance et le
remboursement des frais de transport. A la fin du cours, les étudiants
qui réussissent l’examen reçoivent une attestation de qualification. Les cours sont divisés
en secteurs, tels que : le secteur artisanal ; le secteur de
l’industrie ; le secteur du commerce et
des services ; le secteur de
l’informatique ; le secteur du tourisme et
de l’hôtellerie. Pour toute autre
information, on peut s’adresser aux Centres Régionaux ou aux syndicats. COURS POUR TRAVAILLEURS Le Ministère de
l’Education Nationale institue chaque année des cours pour les adultes
qui veulent atteindre le certificat des études secondaires (scuola media). Qui peut s’inscrire Peuvent s’inscrire aux
cours tous ceux qui ont atteint ou atteignent leur 16 ans avant le 31 décembre
de l’année à laquelle se rapporte l’inscription, Peuvent accéder aux
cours, en qualité d’auditeurs libres, même ceux qui possèdent déjà un
certificat d’études secondaires (scuola media) . Comment on fait pour s’inscrire Le terme pour les
inscriptions expire le 15 juillet. La demande, en papier simple sur la base
de l’imprimé joint, doit
etre adressée au Proviseur de l’une des école publiques qui organisent
les cours pour travailleurs. Elle doit comprendre aussi un acte de naissance
en papier simple et, pour ceux qui n’ont pas 23 ans, le certificat des
diplômes obtenus.
Si on veut utiliser un
diplôme obtenu dans le pays d’origine, les intéressés doivent présenter
une demande en papier simple au Ministero della Pubblica Istruzione (Ministère
de l’Education Nationale) D.G. Scambi Culturali (Echanges culturels) -
Div. III, via Ippolito Nievo, 35 - 00135 Roma, en joignant les documents
suivants : certificat d’études en
copie authentifiée, accompagné d’une traduction en langue italienne
conforme au texte étranger attestée par un traducteur officiel ou par les
Autorités diplomatiques ou consulaires du Pays étranger où le titre a été
obtenu; déclaration de valeur délivrée
par les autorités diplomatiques susdites, concernant : la position juridique de
l’école (publique ou reconnue par l’Etat) ; le niveau et le degré
des études attestées, relativement au système scolaire en vigueur dans le
pays où le certificat à été
obtenu ; la totalité des années
de scolarité les effets pour une éventuelle
continuation des études ou une possible embauche dans un poste de travail.
Qui peut s’inscrire Tous les étudiants étrangers
séjournant légalement en Italie avec un permis de séjour accordé en
solution unique pour au moins un an (pour des raisons de travail salarié,
travail indépendant, d’études ou de regroupement familial, inscription
aux listes d’emploi, résidence élue
et autres permis résiduels de longue durée), seront admis dans les
Universités italiennes après avoir réussi un examen d’admission et dans
les limites des places mises à disposition
par les universités chaque Année Académique. Sont considérés comme
titres valables pour l’accès au cours de Maîtrise ou de Diplôme
Universitaire dans les Universités italiennes, les diplômes étrangers qui
permettent l’accès dans les Universités du Pays auquel se rapportent et
qui ont été obtenus, en tout cas, à la fin d’une période scolaire non
inférieure à douze ans d’études. Comment on fait pour s’inscrire Au mois d’avril-mai,
les intéressés devront envoyer par poste (lettre recommandée avec accusé
de réception, lettre chargée, ou autre moyen qui fournisse de pareilles
garanties), ou bien présenter par l’intermédiaire de tiers, la demande
de préinscription avec tous les documents prévus, à la Représentation
italienne dans le Pays de dernière résidence. Les imprimés pour la
demande seront disponibles auprès des Secrétariats pour les étudiants étrangers
des Universités italiennes. Epreuves de préselection Les candidats étrangers
devront obligatoirement passer un test de connaissance de la langue
italienne. Quelques Cours de Maitrîse
ou de Diplôme universitaire (en particulier ceux qui ont un nombre limité
de places disponibles) prévoient d’autres examens, en plus du test
d’italien, que les étudiants étrangers devront soutenir avec les
candidats italiens. On précise que ne
peuvent être admis à d’autres épreuves de concours ou d’aptitude - à
la date prévue - tous ceux qui n’ont pas réussi le test d’italien. Réfugiés politiques Les réfugiés politiques
ne pèseront pas sur le nombre des places disponibles accordées par chaque
Université aux étrangers. En qualité de citoyens étrangers, ils devront
quand même passer les mêmes épreuves d’admission indiquées pour les
autres candidats étrangers. Au moi d’avril-mai les
réfugiés politiques devront s’adresser au Service Sociale International
- à via Veneto, 96 - à Rome, qui leur donnera l’assistance nécessaire
pour la présentation de la demande d’admission et des documents prévus. Les intéressés pourront
recevoir d’ultérieures informations auprès des Secrétariats pour les étudiants
étrangers des Universités italiennes. VII INFORMATIONS UTILES
Le territoire italien est
divisé administrativement en : Régions Provinces -Municipalités Ces collectivités
locales s’occupent de l’administration du territoire, de la gestion de
ses ressources et de l’organisation de tous ses services. L’étranger peut
s’adresser à la Mairie de résidence pour avoir toutes les informations
et les certificats relatifs à l’état civil et à la résidence (voir ch.
II). Dans chaque chef-lieu de
province se trouve la Questura, un bureau dépendant du Ministère de
l’Intérieur auprès duquel se trouve le Bureau pour les Etrangers, compétent
à la délivrance et au renouvellement du permis de séjour et de la carte
de séjour.
COMMENT SE COMPORTER EN CAS D’ARRESTATION, DE CONTRÔLE ET DE PERQUISITION En cas de contrôle par
la police il faut exhiber le passeport et le permis ou carte de séjour. La
non-exhibition des papiers est considérée un crime qui peut être puni par
arrestation jusqu’à 6 mois et une amende jusqu’à £ 800.000. Il faut,
en outre, fournir obligatoiremene son identité (prénom, nom, et résidence).
Donner une fausse identité ou se refuser de le faire est considéré un
crime. LE DEFENSEUR En cas d’arrestation ou
de perquisition soit personnelle que domicilière, ou pendant des opérations
de séquestre, on a droit à l’assistance d’un défenseur. Si on ne
connait aucun avocat, on peut demander un défenseur d’office, qui est
choisi dans les listes à la disposition de toutes les forces de l’ordre
et des bureaux judiciaires. Si on n’a pas les moyens de payer un défenseur,
on peut s’adresser à l’institut d’assistance gratuite (voir
après). En cas d’interrogatoire
judiciaire devant la Police ou les Carabinieri, on a le droit de se refuser
de répondre, de contacter un avocat ou de le faire contacter par les
autorités et de parler seulement en sa présence. L’ASSISTANCE GRATUITE L’assistance gratuite
est un institut qui assure aux économiquement faibles la sauvegarde
juridique de leurs devoirs en leur garantissant l’assistance d’un défenseur
rétribué par l’Etat. Pour obtenir cette assistance, le requérant doit
fournir : un acte de notariété ou
une déclaration substitutive attestant qu’il ne possède pas de biens
meubles ou immeubles transcrits ; une déclaration de la
Mairie de résidence attestant que l’étranger ne présente pas de déclaration
de revenu ; une attestation de
l’ambassade de son Pays d’origine qui atteste les deux susdites
conditions ; une attestation sur la
situation de famille une demande de requête
avec l’indication précise que l’étranger s’engage à communiquer
toute variation de revenu à l’Intendenza de Finanza (bureau chargé de la
réception des impots). CRIMES RELATIFS A
L’IMMIGRATION Crimes de l’étranger
Crimes liés à l’immigration clandestine
Crimes liés à l’exploitation des travailleurs étrangers
Crimes contre l’administration de la justice
ACTION CONTRE LA DISCRIMINATION D’après la loi
italienne, on définit discrimination tout comportement entraînant une
exclusion, restriction ou préférence basée sur la race, la couleur,
l’origine, la religion, et visant à compromettre la reconnaissance ou
l’exercice des droits humains et des libertés fondamentales. On considère
un comportement discriminatoire, puni par la loi, celui
qui ne permet pas à l’étranger l’exercice de ses droits au
travail, au logement, à l’instruction, à la formation, aux services
d’assistance sociale, sur la
seule base de sa condition d’étranger. Quand le comportement
d’un privé ou de l’administration publique détermine une
discrimination pour des raisons raciales, ethniques, nationales ou
religeuses, le juge peut, à la demande de l’intéressé, ordonner la
cessation de ce comportement discriminatoire, adopter toute autre mesure
apte à supprimer les effets de la discrimination et condamner éventuellement
l’auteur de la conduite de discrimination à la réparation du préjudice
patrimonial et moral. Le juge compétent est le Pretore du lieu de résidence ;
contre ses mesures on peut recourir au tribunal. LE CRIME DE DISCRIMINATION Suite à de graves épisodes de violence raciste, en 1992
on a promulgué une loi qui prévoit une peine plus sévère quand le crime
de violence à chose ou à personnes est commis avec la circonstance
aggravante de la discrimination (voir le paragraphe précédent). Est en outre interdite la constitution d’associations
ayant comme comme but la violence organisée contre tous ceux qui
appartiennent à des minorités ethniques, religieuses, linguistiques, etc.
C’est un étranger qui
a le devoir de faciliter la vie quotidienne des étrangers en Italie, la
compréhension de l’organisation du pays, l’accès aux services publics,
la possibilité d’expression et de communication, et il doit fournir
toutes les informations qui peuvent être utiles à l’étranger. En même
temps, le médiateur culturel doit promouvoir des occasions d’échanges
culturels et de connaissance réciproque avec les italiens. Cette figure a
été instituée d’après une loi régionale. On peut devenir médiateurs
culturels en fréquentant un cours organisé par la Région.
QU’EST-CE QUE C’EST LE CONSEIL MUNICIPAL La Municipalité est une
collectivité locale autonome, dont l’autonomie se réalise dans la
coordination et dans le contrôle de la police urbaine, des constructions,
de l’hygiène, de l’organisation des bureaux ; elle a le pouvoir de
se donner une orientation politique à travers la Junte Municipale et le
Conseil Municipal. Le Conseil Municipal est
un organe collégial élu par les citoyens. Le nombre de ses membres varie
de 15 à 80, et est proportionné au nombre des habitants. Le Conseil
Municipal a des fonctions délibératives et il élit à son intérieur un
autre organe plus restreint avec des fonctions exécutives (la Junte
Municipale). LE CONSEILLER MUNICIPAL ADJOINT C’est le conseiller élu
par les étrangers résidents dans la municipalité, après éléctions régulières.
Il participe aux travaux
du Conseil Municipal pour la réalisation d’initiatives ou à la
discussion de problèmes relatifs à l’immigration, mais il n’a pas le
droit de vote. Pour instituer le conseiller communal adjoint, il est nécessaire
de demander une modification du statut municipal, où il faut préciser les
buts de l’intégration des étrangers dans la vie civile et politique et
on établit les formes et les modalités de l’éléction du conseiller. Pour voter il faut : avoir 18 ans ; résider dans la
Municipalité où on désire voter. Peuvent être élus un ou
plus conseillers et leur institution doit être délibérée par le Conseil
Municipal avec les normes d’exécution. Pendant les conseils municipaux,
le conseiller adjoint n’a jamais le droit de vote, mais seulement la
faculté de participer à la discussion en qualité de représentant des étrangers
résidents dans la Municipalité. Le conseiller adjoint a, en outre, le
droit de prendre la parole dans les moments préliminaires de la discussion
des sujets à l’ordre du jour, selon les mêmes modalités prévues pour
les autres conseillers. ETRANGERS INVITES AUX CONSEILS MUNICIPAUX Un étranger peut être
invité aux conseils municipaux où on discute des questions conçernant
l’immigration, et il est choisi parmi les personnes expertes opérant dans
les services de volontaires et les associations des immigrés.
DELIVRANCE DU PERMIS DE
SEJOUR, REGROUPEMENT FAMILIAL Questura di Frosinone -
Bureau pour les Etrangers Piazzale De Matthaeis -
03100 Frosinone - tel. 0775/876150 EXPULSION ET RECOURS Préfecture de Frosinone piazza della Libertà, 14
- 03100 Frosinone - tél. 0775/2181 Tribunal Administratif du
Latium piazza Nicosia, 20 -
00186 Roma - tél. 06/68609510 Pretura de Frosinone via Tiburtina, 320 -
03100 Frosinone - tél. 0775/270374 DROIT D’ASILE Commission Centrale pour
la reconnaissance du statut de réfugié via Guidubaldo del Monte,
36 - 00197 Roma - tél. 06/8091181 CONSULTATIONS Anolf-Cisl viale Marconi, 14 - 03100
Frosinone - tél. 0775/250623 Association Oltre
l’Occidente via Garibaldi, 24 - 03100
Frosinone - tél. 0775/853516 Centre de consultation
multiethnique - Città della Salute via A. Fabi, bâtiment Q
Ier étage - 03100 Frosinone - tél. 0775/882587 Assistante sociale Maria
Grazia Baldanzi
NATIONALITE Préfecture de Frosinone piazza della Libertà ,
14 - 03100 Frosinone - tél.0775/2181 RESIDENCE ET ETAT CIVIL Mairie de Frosinone - Siège
Central piazza VI Dicembre -
03100 Frosinone - tél. 0775/857151 Mairie de Frosinone -
Bureau d’état civil piazza S. Tommaso
d’Aquino - 03100 Frosinone - tél. 0775/853133 Mairie de Frosinone -
Circonscription Scalo via Valle Fioretta -
03100 Frosinone - tél. 0775/291601 Mairie de Frosinone -
Circonscription Madonna della Neve via Madonna della Neve -
03100 Frosinone - tél. 0775/870123 CODE FISCAL Bureau de
l’Enregistrement piazza VI Dicembre -
03100 Frosinone - tél. 0775/250358 PERMIS DE CONDUIRE Bureau Provincial des
Immatriculations Civiles via di Mezzacorsa, 103 -
03100 Frosinone - tél. 0775/200025 Automobile Club Italie
(ACI) via Firenze, 49 - 03100
Frosinone - tél. 0775/250006 LOGEMENT Istituto Autonomo Case
Popolari (IACP) via Marittima 394 - 03100
Frosinone - tél. 2591
CONSULTATIONS Direction Provinciale du
Travail viale Roma, 89 - 03100
Frosinone - tél. 0775/212070 Service d’Inspection du
Travail viale America Latina, 8 -
03100 Frosinone - tél. 0775/250150 INSCRIPTION AUX LISTES
D’EMPLOI Sezione Circoscrizionale
per l’Impiego (SCICA) piazza S. Tommasa
D’Aquino - 03100 Frosinone - tél. 0775/250691 PRESTATION DE GARANTIE Questura de Frosinone -
Bureau pour les Etrangers Piazzale De Matthaeis -
03100 Frosinone - tél. 0775/871650 TRAVAILLEURS INDEPENDANTS
ET AMBULANTS Chambre de Commerce,
Industrie et Agriculture viale Mazzini (à côté
de Buffetti) - 03100 Frosinone - tél. 0775/251394 COOPERATIVES SOCIALES Ligue Nationale des Coopératives via A.G. Guattani , 9 -
00161 Roma - tél. 06/844391 Ligue des Coopératives via Monti Lepini , 33 -
03100 Frosinone - tél. 0775/201528 Cenasca viale Marconi, 24 - 03100
Frosinone - tél. 0775/251415
PENSIONS Istituto Nazionale
Previdenza Sociale (INPS) piazza A. Gramsci, 4 -
03100 Frosinone - tél. 0775/2141 SYNDICATS Confédération Générale
Italienne du Travail (CGIL - Confederazione
Generale Italiana del Lavoro) via Piave, 16 - 03100
Frosinone - tél. 0775/211219 Confédération Italienne
Syndicats des Travailleurs (CISL - Confederazione
Italiana Sindacati Lavoratori) via Casilina Nord, 70 -
03100 Frosinone - tél. 0775/872372 Union Italienne du
Travail (UIL - Unione Italiana del Lavoro) via Adige, 41 - 03100
Frosinone - tél. 0775/852008 SINCOBAS via Garibaldi, 24 - 03100
Frosinone - tél. 0775/851316 ASSOCIATIONS DE CATEGORIE Confédération des
Artisans (Confartigianato) piazza Fiume, 6 - 03100
Frosinone - tél. 0775/211325 INSTITUTS DE PATRONAT INCA - CGIL via Piave - 03100
Frosinone - tél. 0775/250747 INAS - CISL viale Marconi, 25 - 03100
Frosinone - tél. 0775/250623 ITAL - UIL via Adige , 41 - 03100
Frosinone - tél. 0775/852008
CONSULTATIONS Centre de consultation
multiethnique - Città della Salute via A. Fabi, bâtiment Q,
Ier étage - 03100 Frosinone - tél. 0775/882587 Assistante sociale Maria
Grazia Baldanzi INSCRIPTION AU SSN
(SERVICE SANITAIRE NATIONAL) Unité Sanitaire Locale
(ASL) - Bureau des Relations Publiques Città della Salute - via
A. Fabi, bâtiment B, - 03100 Frosinone - tél. 0775/880032 LES SERVICES A FROSINONE Hôpital Civil Umberto I viale Mazzini - 03100
Frosinone - tél. 0775/2071 Médecine
Scolaire/Vaccinations Città della Salute - via
A. Fabi - 03100 Frosinone - tél. 0775/882362 Mme Gabriella Calenda Centre de Planning
Familial piazza S. Tommaso
D’Aquino - 03100 Frosinone - tél. 0775/854010 Assistante sociale Laura
Strambi Unité opérationnelle
SIDA/Maladies Tropicales/Tuberculose c/o Hopital Civil Umberto
I - viale Mazzini - tél. 0775/2071 Mme Elsa Federico Unité opérationnelle
SERT Città della Salute - via
A. Fabi, bâtiment P, - 03100 Frosinone - tél. 0775/882210 Assistante sociale Maria
Grazia Baldanzi
Provveditorato agli studi
di Frosinone (Rectorat) via Adige, 31 - 03100
Frosinone - tél. 0775/2761 CRECHES Mairie de Frosinone-
Bureau des Crèches via A. Fabi (ex MTC) -
03100 Frosinone - tél. 0775/201984 SERVICE DES CANTINES Mairie de Frosinone - Département
de l’Education via Adige,34 - 03100
Frosinone - tél. 0775/853692 COURS DE FORMATION
PROFESSIONNELLE Département de la
Formation Professionnelle de la Région Latium via Rosa Raimondi
Garibaldi, 7 - 00147 Roma . tél. 167/012283 ( de 9h à 13h, sauf les
samedi) IAL - Institut de
Formation Professionnelle de Rome et du Latium via Lago di Garda, 12 -
03100 Frosinone - tél. 0775/872545 RECONNAISSANCE DES DIPLÔMES Ministère de
l’Education Nationale - Direction Générale des Echanges Culturels via Ippolito Nievo, 35 -
00153 Roma - tél. 06/58491 UNIVERSITE Université des Etudes de
Rome “La Sapienza” piazzale A. Moro, 5 -
00185 Roma - tél. 06/4991 Affaires Générales des
Etudiants tél. 06/49912926 Université des Etudes de
Rome “Tor Vergata” via Orazio Raimondo, 18 -
00173 Roma - tél. 06/72591 Service de Renseignements
“Appelle Tor Vergata” - tél. 06/7231941 Université des Etudes
Roma Tre via Ostiense, 169 - 00154
Roma - tél. 06/57272883 Université des Etudes de
Cassino via Marconi, 10 - Cassino
- tél. 0776/2991 COURS D’ITALIEN POUR
LES ETRANGERS Association Oltre
l’Occidente via Garibaldi, 24 - 03100
Frosinone - tél. 0775/853516 CH. VII - INFORMATIONS UTILES ADRESSES
BUREAUX JUDICIAIRES Pretura Circondariale et
Procura Circondariale via Tiburtina, 320 -
03100 Frosinone - tél. 0775/270374 Parquet Général via Cavour - 03100
Frosinone - tél. 0775/250033 Tribunal Civil et Pénal via Cavour - 03100
Frosinone - tél. 0775/250068 Tribunal pour les Mineurs via dei Bresciani - 00186
Roma - tél. 06/688931 Cour d’Appel via Poma, 5 - 00195 Roma
- tél. 06/37352467 GUIDE AUX SERVICES POUR LES CITOYENS ETRANGERS INTRODUCTION POURQUOI
CE GUIDE UN
APERÇU DE LA REALITE LOCALE L’ENTREE EN ITALIE COMMENT
ENTRER EN ITALIE Documents nécessaires Contrôles à la frontière La prévision des flux migratoires LE
PERMIS DE SEJOUR Qu’est-ce que c’est Combien il dure Comment on l’obtient Quand il faut le demander Documents nécessaires Informations utiles Le renouvellement Permis de séjour particuliers Permis de séjour pour des raisons de famille Permis de séjour pour des raisons de protection
sociale LA
PRESTATION DE GARANTIE Qu’est-ce que c’est Qui peut la fournir LA
CARTE DE SEJOUR Qu’est-ce que c’est Qui y a droit L’EXPULSION Les causes Comment cela se passe Les recours Qui ne peut pas être expulsé LE
REGROUPEMENT FAMILIAL Qui y a droit Comment on l’obtient Documents nécessaires Informations utiles LE
DROIT D’ASILE Qui y a droit Comment on l’obtient Documents nécessaires Procédure pour la reconnaissance du droit d’asile Informations utiles LE SEJOUR EN ITALIE LANATIONALITE
ITALIENNE Comment on l’acquiert Droit à acquerir la nationalité italienne La nationalité par concession Documents nécessaires Procédure Qui ne peut pas acquérir la nationalité italienne LA
RESIDENCE Qu’est-ce que c’est A quoi sert-elle Comment l’avoir PIECES
D’IDENTIFICATION Pièce d’identification pour les étrangers Carte d’identité Certificat d’état civil AUTRES
DOCUMENTS Code Fiscal Reconnaissance du permis de conduire Documents nécessaires LE
LOGEMENT Le bail Habitations à loyer modéré Les centres d’accueuil et les logements sociaux LE TRAVAIL ACCES
AU TRAVAIL Prémisses Les listes à l’agence pour l’emploi Embauche Etrangers qui vivent déjà en Italie Etrangers qui ne vivent pas en Italie La prestation de garantie Les sanctions LA
RESOLUTION DU RAPPORT DE TRAVAIL Comment se passe le licenciement Obligations de l’employeur Interdiction de licenciement REGIMES
PARTICULIERS Travailleurs saisonniers Travailleurs du monde du spectacle Travailleurs indépendants et ceux qui exercent une
profession libérale Artisans ou commerçants Marchands ambulants Ceux qui exercent une profession libérale LES
COOPERATIVES SOCIALES Coopératives de type A Coopératives de type B SECURITE SOCIALE ET ASSISTANCE - LE DROIT AU TRAVAIL LE
FONDS POUR LE RAPATRIEMENT Qu’est-ce que c’est Qui peut en bénéficier LE
TRAITEMENT DE LA SECURITE SOCIALE Pension de vieillesse Pension d’ancienneté Pension aux survivants Pensiond’inhabilité Pension de vieillesse contributive Allocation de chômage LA
SAUVEGARDE DES DROITS DES TRAVAILLEURS Les syndicats Les instituts de patronat L’ASSISTANCE SANITAIRE ETRANGERS
AVEC UN PERMIS DE SEJOUR REGULIER L’inscription au Service Sanitaire National Qui peut s’inscrire au SSN Comment on peut s’inscrire Documents nécessaires pour l’inscription Informations utiles ETRANGERS
SANS PERMIS DE SEJOUR COMMENT
SE PASSE L’ASSISTANCE SANITAIRE Le médecin de famille Les médicaments Les hôpitaux Les droits du malade LES
SERVICES A FROSINONE Les vaccinations Vaccinations obligatoires pour les enfants Vaccinations facultatives pour les enfants Vaccinations facultatives Le Centre de Planning Familial Le traitement du SIDA Test Assistance médicale Assistance psychologique Assistance sociale Assistance domicilière Information et formation Le traitement de la tuberculose Les services pour la toxico-dépendance Le Centre de Consultation Multiethnique L’ECOLE L’ECOLE
ITALIENNE Les lois sur l’école La Constitution italienne La loi n. 40 du 6/3/1998 La structure de l’école La crèche L’école maternelle L’école primaire La scuola media L’école secondaire Enseignement de la religion catholique Cours de formation professionnelle Cours pour travailleurs Qui peut s’inscrire Comment on fait pour s’inscrire Validation du diplôme étranger L’université Qui peut s’inscrire Comment on fait pour s’inscrire Epreuves de présélection Réfugiés politiques INFORMATIONS UTILES IL
EST UTILE DE SAVOIR QUE LES
ETRANGERS ET LA JUSTICE Comment se comporter en cas d’arrestation et de
perquisition Le défenseur L’assistance judiciaire Les crimes relatifs à l’immigration Crimes de l’étranger Crimes liés à l’immigration clandestine Crimes liés à l’exploitation des travailleurs étrangers Crimes contre l’administration de la justice Action contre la discrimination Le crime de discrimination LE
MEDIATEUR CULTUREL INSTRUMENTS
DE PARTECIPATION Qu’est-ce que c’est le Conseil Municipal Le Conseiller Municipal adjoint Les étrangers invités aux Conseils Municipaux ADRESSES
UTILES
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